36/45 1036 – Un pèlerin victime de brigandage
Fichier | _dsc9825.jpg |
Date | 13/07/2020 |
Description | En 1009, le calife fatimide Al-Hakim ordonne la destruction des sanctuaires chrétiens de Terre sainte, provoquant l’émoi en Occident. Vingt-six ans plus tard, afin d’apaiser les relations avec les chrétiens, le nouveau calife Az-Zahir autorise la reconstruction du lieu le plus saint de la chrétienté, l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. C’est alors que l’évêque de Nantes et des centaines de pèlerins du diocèse de Vannes prennent, parmi d’autres, la route pour relever le monument. Si l’image d’un Occident médiéval submergé par les foules de pèlerins à destination des grands sanctuaires de Jérusalem, Rome et de Compostelle est à modérer, la pratique du pèlerinage s’intensifie en ce XIe siècle ne serait-ce que vers des sanctuaires plus abordables pour ces voyageurs souvent solitaires ou constitués de petits groupes. Animé par la foi, la pénitence, le commerce, le désir d’ailleurs ou la fuite, le voyageur qui part, se livre au danger du brigandage, traverse parfois un territoire hostile quand il ne se trompe pas de direction. La principale menace vient des autochtones cupides qui réclament rançon ou qui dépouillent le pèlerin égaré. Modèles et costumes : Letavia et Tyvarlen Site : Monts d’Arrée (29) |
Folio | Haut Moyen-Âge (580-1066) |
Pixels | 4912 x 7360 |
Jpeg | 12 888 Ko |
Image | 105 915 Ko |
Cm/300 dpi | 41.59 x 62.31 cm |