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Haut Moyen-Âge (580-1066)
45 Médias
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Au cours du VIe siècle, les Bretons s’implantent sur le territoire des Vénètes. Waroch II en fait la conquête sur les Francs en 579 et crée le royaume du Bro Waroch. Le nouveau roi accompagné de son fils Canao multiplie les coups de mains et raids de harcèlement contre les Francs. Ils rentrent chargés de leur butin d’esclaves, de vin et de trophées.
Chaque année les Bretons du Bro Waroch viennent piller les pays francs de Rennes et Nantes en s’appropriant leurs vendanges. Grégoire de Tours témoigne que les Bretons partent à l’est munis de leurs instruments de guerre et d’agriculture. Ils cueillent les grappes, emportent les vins ou boivent sur place. Le chant populaire « Le vin des Gaulois » tiré du Barzaz Breiz de Théodore Hersart de la Villemarqué rappelle cette « guérilla bachique ». La chanson s’est confondue avec « La danse du Glaive » chant et danse guerrière. Ce chant aux origines païennes en l’honneur du soleil se serait, selon l’opinion de la Villemarqué, transmis de génération en génération.
Modèles et costumes : Letavia
Site : Archéosite de Pont-Croix 1358 (29)
592 - Waroch et le vin des gaulois
27/04/2019
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Cette fête saisonnière plus connue sous le nom de Samain, annonçait chez les anciens celtes, la fin des récoltes, la fin des raids et l’arrivée de la saison sombre. Les portes de l’autre monde étaient alors grandes ouvertes, les esprits et les âmes des ancêtres pouvaient entrer en contact avec le monde des vivants.
Après s’être réunis en banquet, les gens allumaient la nuit tombante de Kala Goañv, le 31 octobre, de gigantesques feux de joie sur les hauteurs afin de se garder du mauvais sort. Ce feu leur permettait en quelques sorte de se protéger des esprits de l’autre monde, d’honorer les ancêtres et de se prémunir de tout malheur à venir.
L’hagiographie de Saint-Samson écrite au VIIIe siècle évoque la persistance chez les ruraux des rituels ancestraux d’origine païenne, longtemps même après avoir adopté le christianisme.
Figurants : Letavia
600 - Kala Goañv
31/10/2021
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600 - Le saut de purification - Beltain
31/10/2021
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Cette fête saisonnière plus connue sous le nom de Samain, annonçait chez les anciens celtes, la fin des récoltes, la fin des raids et l’arrivée de la saison sombre. Les portes de l’autre monde étaient alors grandes ouvertes, les esprits et les âmes des ancêtres pouvaient entrer en contact avec le monde des vivants.
Après s’être réunis en banquet, les gens allumaient la nuit tombante de Kala Goañv, le 31 octobre, de gigantesques feux de joie sur les hauteurs afin de se garder du mauvais sort. Ce feu leur permettait en quelques sorte de se protéger des esprits de l’autre monde, d’honorer les ancêtres et de se prémunir de tout malheur à venir.
L’hagiographie de Saint-Samson écrite au VIIIe siècle évoque la persistance chez les ruraux des rituels ancestraux d’origine païenne, longtemps même après avoir adopté le christianisme.
En 836, alors que Nominoé est encore l’envoyé de l’empereur Louis le Pieux pour l’administration et le contrôle de la Bretagne. Celle-ci est divisée en « plou », chacune placée sous l’autorité d’un machtiern garant de la justice qui y est exercée. Roiantken, originaire du vannetais est alors l’épouse du machtiern Deurhoiarn, elle souhaite faire une donation à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon. Le fameux cartulaire nous apprend que vers 836, Roiantken est en procès contre son frère Catuueten car ce dernier veut lui reprendre un bien qu'il lui a pourtant vendu quinze ans plus tôt. Les deux parties s’affrontent devant le machtiern Larnhitin et ses fils, dans le lieu appelé Lisuedu en Pleucadeuc. Les magistrats jugent que la vente et la terre doivent demeurer à Roiantken. Il semble dans ce procès qu’il n’ait jamais été question d’autorisation maritale, tout comme dans les autres actes qui la concernent Roiantken a agi librement à la différence des femmes des territoires de tradition romano- franque, où la femme demeure légalement mineure.
Site : Hêtre de Kervinihy – Le Vieux-Marché (22)
Figurants : Collectif Bretagne carolingienne
836 – Roiantken, femme du machtiern Deurhoiarn, soutient un procès contre son frère
25/02/2023
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En 836, alors que Nominoé est encore l’envoyé de l’empereur Louis le Pieux pour l’administration et le contrôle de la Bretagne. Celle-ci est divisée en « plou », chacune placée sous l’autorité d’un machtiern garant de la justice qui y est exercée. Roiantken, originaire du vannetais est alors l’épouse du machtiern Deurhoiarn, elle souhaite faire une donation à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon. Le fameux cartulaire nous apprend que vers 836, Roiantken est en procès contre son frère Catuueten car ce dernier veut lui reprendre un bien qu'il lui a pourtant vendu quinze ans plus tôt. Les deux parties s’affrontent devant le machtiern Larnhitin et ses fils, dans le lieu appelé Lisuedu en Pleucadeuc. Les magistrats jugent que la vente et la terre doivent demeurer à Roiantken. Il semble dans ce procès qu’il n’ait jamais été question d’autorisation maritale, tout comme dans les autres actes qui la concernent Roiantken a agi librement à la différence des femmes des territoires de tradition romano- franque, où la femme demeure légalement mineure.
Site : Hêtre de Kervinihy – Le Vieux-Marché (22)
Figurants : Collectif Bretagne carolingienne
836 - Roiantken intente un procès contre son frère
25/02/2023
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En 833, avec le soutien du machtiern Ratvili et de Nominoë, il obtient de l'empereur Louis le Pieux (qui le confirmera en 834) le droit de fonder une abbaye placée sous l'invocation du Saint-Sauveur à Redon et y fait suivre la règle de saint Benoît.
Il devient le conseiller de Nominoë dans la partie délicate que celui-ci joue quand le dux fidèle à Louis le Pieux décide en 840 de ne plus faire allégeance à Charles le Chauve. Le futur saint aurait même fait le voyage de Rome pour le défendre devant le pape. Le pape Léon IV chargera par la suite Conwoïon d'apporter en Bretagne le corps de saint Marcellin, pape et martyr, ainsi que divers objets de culte pour son abbaye.
Vers 866-867, Ritcand le remplace à l'abbatiat de Redon. Les normands envahissent par la suite la vallée de la Vilaine, l'obligeant à se replier au monastère de Plélan-le-Grand avec plusieurs de ses moines, où il meurt vraisemblablement en 868.
834 - Conwoïon reçoit Nominoé à Saint-Sauveur de Redon
En 851, Erispoé prend la succession de son père Nominoé et combat victorieusement les troupes de du roi de Francie Charles le Chauve à Jengland. Il aboutit ainsi à un accord de paix entre Bretons et Francs. Erispoé est reconnu roi de Bretagne et vassal de Charles le Chauve. Les comtés de Rennes et Nantes sont alors parties intégrantes du royaume auquel s’ajoute le pays de Retz. Allié aux Danois, il met en fuite les Norvégiens qui pillaient Nantes. Souhaitant nouer des liens avec la dynastie carolingienne, il envisage de marier sa fille avec l’héritier de Francie occidentale. Ce projet cause le mécontentement de son cousin Salomon et de bon nombre d’autres nobles qui commencent à comploter contre lui. De passage à Talensac, il est assassiné sur l’autel de l’église par Alcmar et Salomon qui lui succède.
857 – L’assassinat d’Erispoé
29/08/2020
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Découvert en 1978 et exposé aujourd'hui au musée de l'abbaye de Landévennec, ce sarcophage en bois parfaitement conservé a été réalisé dans la 2ème moitié du IXe siècle pour un aristocrate breton de l'époque carolingienne. Bien que pillé au XIe siècle, le sarcophage contenait encore les ossements de cet homme, les chaussures, des traces de vêtements. Réexhumé en 1985 lors de fouilles, il a subi un traitement par imprégnation de résine et lyophilisation au Centre d'Etude et de traitement des bois gorgés d'eau de Grenoble pendant 5 ans.
Depuis le sac de Nantes en 843, le royaume de Bretagne a vécu sous la menace permanente des pirates norrois, profitant largement des troubles du royaume. Les raids visent les villes et les monastères du littoral. En 907, Alain le Grand, le dernier roi breton disparaît sans véritable relève. Mis au courant de la vacance du pouvoir, les Vikings se jettent sur la Bretagne sans trouver d’opposition, les élites ont déjà fui vers l’Empire ou l’Angleterre. Les camps des hommes du Nord deviennent permanents à l’instar de celui de Saint-Suliac sur la Rance et en 910, ils pillent l’abbaye de Léhon près de Dinan. A bord de leur bàtr, monté à clins, les Vikings peuvent naviguer aisément sur la Rance, à la voile ou à l’aviron. Selon Jean-Christophe Cassard, la colonisation viking est d’une importance relative en Bretagne. Les Vikings demeurent maître des lieux jusqu’en 936.
910 – Les Vikings s’installent sur les bords de la Rance
21/07/2018
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Depuis le sac de Nantes en 843, le royaume de Bretagne a vécu sous la menace permanente des pirates norrois, profitant largement des troubles du royaume. Les raids visent les villes et les monastères du littoral. En 907, Alain le Grand, le dernier roi breton disparaît sans véritable relève. Mis au courant de la vacance du pouvoir, les Vikings se jettent sur la Bretagne sans trouver d’opposition, les élites ont déjà fui vers l’Empire ou l’Angleterre. Les camps des hommes du Nord deviennent permanents à l’instar de celui de Saint-Suliac sur la Rance et en 910, ils pillent l’abbaye de Léhon près de Dinan. A bord de leur bàtr, monté à clins, les Vikings peuvent naviguer aisément sur la Rance, à la voile ou à l’aviron. Selon Jean-Christophe Cassard, la colonisation viking est d’une importance relative en Bretagne. Les Vikings demeurent maître des lieux jusqu’en 936.
Modèles et costumes : Leita at Bardagi
Site : Le Gisle sur la Rance à Dinan (22)
910 - Les vikings remontent la Rance
21/07/2018
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Fondée par saint Guénolé à la fin du Ve siècle, l’abbaye de Landévennec était la plus rayonnante de Bretagne. En 818, le monastère est reconstruit selon les principes de la renaissance carolingienne. Les scriptoria (ateliers d’écriture) révèlent un style, dans l’écriture comme dans le décor, influencé par l’enluminure insulaire.
Presque un siècle plus tard, le royaume breton s’est effondré sous le coup des raids vikings. Les moines de Landévennec s’enfuient emportant tous les biens de l’abbaye. Lorsque les Vikings arrivent, c’est un monastère quasi-vide qu’ils découvrent. A la recherche de richesses, ils entreprennent de déterrer les défunts. Afin d’apaiser les esprits de ceux dont les sépultures ont été violées, les hommes du Nord réunissent les ossements et les incinèrent. L’incendie provoque la destruction du monastère. L’évènement fait date comme l’atteste ce calendrier conservé à Copenhague témoignant de la destruction de 913. La perte culturelle liée à la domination viking fut irréparable.
Modèles et costumes : Drekar et Letavia
Site : le Sillon - Landévennec (29)
913 – Le passage des Vikings à Landévennec
11/05/2019
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12/02/2022
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Gouézec (29) Figurants et costumes : Letavia
913 - Alerte sur le Karreg an Tan -
12/02/2022
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25/11/2023
JULIEN DANIELO PHOTOGRAPHIES
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913 - Alerte sur le Karreg an Tan - Gouézec (29) Figurants et costumes : Letavia
12/02/2022
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En 1906, les archéologues Paul du Chatellier et Louis Le Pontois, s’intéressent à un tumulus fortement érodé en bord de falaise sur l’île de Groix. Pensant trouver des vestiges du Néolithique, ils découvrent en réalité la seule tombe viking à incinération de bateau connue pour l’époque, hors du monde scandinave.
Les Vikings sont bien installés en Bretagne à l’embouchure des fleuves, en particulier la Loire. Ils profitent de l’abandon du royaume breton par les élites parties se réfugier dans le Wessex et en Francie. Après 30 années d’attaques et d’occupation viking, en 937, l’armée bretonne chasse les vikings de l’estuaire de la Loire.
L’incinération était destinée à un haut personnage comme en témoigne la richesse du mobilier : le navire d’environ 11,40 mètres, des épées, lances, haches, flèches et boucliers, des parures, des artefacts équestres, matériel de forgeron et quelques objets provenant des aires commerciales des Vikings en Europe. Deux corps semblent avoir été brûlés, un homme d’âge mûr et une autre personne plus jeune qui l’a accompagné vers le Valhalla.
Modèles et costumes : Barveg Breizh, Romy Chatti et Svanhildr Sigurðardóttir
Navire : Le DREKNOR - Réplique du Gokstad - Normandie - Port de Carentan (50)
937 – Le dernier voyage d’un roi des mers
26/08/2018
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Petit-fils par sa mère du dernier roi de Bretagne, Alain s’exile avec son père en Angleterre auprès du roi Aethelstan qui est son parrain. Les raids vikings s’intensifient à travers le territoire breton. Les hommes du Nord cherchent dorénavant à destituer les dynasties locales comme ils l’ont fait à York, en Irlande et en Normandie. L’élite religieuse culturelle et politique a fui la Bretagne vers l’Empire franc ou le royaume de Wessex. L’abbé Jean de Landévennec décide de revenir sur la péninsule dès 935 et commence à recruter une armée composée d’exilés bretons et de soldats anglais. L’héritier Alain, surnommé le Renard, débarque près de Dol. Il aurait attaqué le camp de Péran (près de Saint-Brieuc), combattu à Plourivo (selon la tradition) avant de chasser les Vikings de Nantes en 937. L’année suivante il est reconnu duc de Bretagne, le premier de l’histoire du duché.
Modèles et costumes : Collectif Bretagne carolingienne
Site : Plage de Saint-Nic (29)
936 - Alain Barbetorte, le fléau des Vikings
11/05/2019
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Petit-fils par sa mère du dernier roi de Bretagne, Alain s’exile avec son père en Angleterre auprès du roi Aethelstan qui est son parrain. Les raids vikings s’intensifient à travers le territoire breton. Les hommes du Nord cherchent dorénavant à destituer les dynasties locales comme ils l’ont fait à York, en Irlande et en Normandie. L’élite religieuse culturelle et politique a fui la Bretagne vers l’Empire franc ou le royaume de Wessex. L’abbé Jean de Landévennec décide de revenir sur la péninsule dès 935 et commence à recruter une armée composée d’exilés bretons et de soldats anglais. L’héritier Alain, surnommé le Renard, débarque près de Dol. Il aurait attaqué le camp de Péran (près de Saint-Brieuc), combattu à Plourivo (selon la tradition) avant de chasser les Vikings de Nantes en 937. L’année suivante il est reconnu duc de Bretagne, le premier de l’histoire du duché.
936 - Le retour d'Alain Barbetorte
11/05/2019
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Au cours du Xème siècle, Juhel Bérenger, apparenté à l’ancienne famille royale de Bretagne, est comte de Rennes et est actif entre 930 et 970. C’est son fils, Conan Ier, qui sera duc de Bretagne de 990 à 992. Vers le milieu du Xème siècle, une charte indique qu’il tient sa cour à Lanmeur, bourgade du Léon où se trouve une église de pélerinage. Il est alors vassal de Wicohen, archevêque de Dol. Il est donc fort possible qu’il ait financé la construction de l’église Saint-Mélar dans le style qualifié aujourd’hui de préroman. Il n’en reste aujourd’hui que la crypte. C’est un espace de 8,78 m par 5,07 m, divisé en trois nefs par deux rangées de quatre épaisses colonnes à tambours monolithes reliées entre elles par des arcs surbaissés. La crypte a été construite sur une zone très humide, et un système de drainage passant sous les piliers était censé réguler une eau considérée comme miraculeuse. Autour des fûts des colonnes, s’enroulent des motifs végétaux qui ont fait l’objet d’interprétations multiples : algues, hydres, serpents... Il pourrait s’agir de plants de vignes, symbolisme classique lié au sang du martyr vénéré dans cette église. Saint-Mélar aurait vécu au VIe siècle, prince de Cornouaille, il est persécuté par son oncle Rivod pour le pouvoir, il est finalement assassiné à Lanmeur et décapité. Le saint est alors vénéré dans toute la Bretagne.
Figurants : Letavia
Site : Lanmeur, crypte de Saint-Mélar
970 - Juhel Berenger, comte de Rennes, inspecte la fin des travaux de la crypte de Saint-Melar
08/08/2023
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Au cours du Xème siècle, Juhel Bérenger, apparenté à l’ancienne famille royale de Bretagne, est comte de Rennes et est actif entre 930 et 970. C’est son fils, Conan Ier, qui sera duc de Bretagne de 990 à 992. Vers le milieu du Xème siècle, une charte indique qu’il tient sa cour à Lanmeur, bourgade du Léon où se trouve une église de pélerinage. Il est alors vassal de Wicohen, archevêque de Dol. Il est donc fort possible qu’il ait financé la construction de l’église Saint-Mélar dans le style qualifié aujourd’hui de préroman. Il n’en reste aujourd’hui que la crypte. C’est un espace de 8,78 m par 5,07 m, divisé en trois nefs par deux rangées de quatre épaisses colonnes à tambours monolithes reliées entre elles par des arcs surbaissés. La crypte a été construite sur une zone très humide, et un système de drainage passant sous les piliers était censé réguler une eau considérée comme miraculeuse. Autour des fûts des colonnes, s’enroulent des motifs végétaux qui ont fait l’objet d’interprétations multiples : algues, hydres, serpents... Il pourrait s’agir de plants de vignes, symbolisme classique lié au sang du martyr vénéré dans cette église. Saint-Mélar aurait vécu au VIe siècle, prince de Cornouaille, il est persécuté par son oncle Rivod pour le pouvoir, il est finalement assassiné à Lanmeur et décapité. Le saint est alors vénéré dans toute la Bretagne.
Figurants : Letavia
Site : Lanmeur, crypte de Saint-Mélar
970 - Juhel Berenger, comte de Rennes, inspecte la fin des travaux de la crypte de Saint-Melar
08/08/2023
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Au cours du Xème siècle, Juhel Bérenger, apparenté à l’ancienne famille royale de Bretagne, est comte de Rennes et est actif entre 930 et 970. C’est son fils, Conan Ier, qui sera duc de Bretagne de 990 à 992. Vers le milieu du Xème siècle, une charte indique qu’il tient sa cour à Lanmeur, bourgade du Léon où se trouve une église de pélerinage. Il est alors vassal de Wicohen, archevêque de Dol. Il est donc fort possible qu’il ait financé la construction de l’église Saint-Mélar dans le style qualifié aujourd’hui de préroman. Il n’en reste aujourd’hui que la crypte. C’est un espace de 8,78 m par 5,07 m, divisé en trois nefs par deux rangées de quatre épaisses colonnes à tambours monolithes reliées entre elles par des arcs surbaissés. La crypte a été construite sur une zone très humide, et un système de drainage passant sous les piliers était censé réguler une eau considérée comme miraculeuse. Autour des fûts des colonnes, s’enroulent des motifs végétaux qui ont fait l’objet d’interprétations multiples : algues, hydres, serpents... Il pourrait s’agir de plants de vignes, symbolisme classique lié au sang du martyr vénéré dans cette église. Saint-Mélar aurait vécu au VIe siècle, prince de Cornouaille, il est persécuté par son oncle Rivod pour le pouvoir, il est finalement assassiné à Lanmeur et décapité. Le saint est alors vénéré dans toute la Bretagne.
Figurants : Letavia
Site : Lanmeur, crypte de Saint-Mélar
970 - Juhel Berenger, comte de Rennes, inspecte la fin des travaux de la crypte de Saint-Melar
08/08/2023
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Au moment où le jeune duché de Bretagne adopte le modèle féodal comme toute l'Europe occidentale, les vassaux du duc se dressent les uns contre les autres pour agrandir toujours plus leurs territoires. Alain Canhiart est comte de Cornouaille depuis 1020 et subit les révoltes de ses propres vassaux, le vicomte de Léon, Guyomarch Ier et le vicomte du Faou Morvan. En 1029 et 1034, le « vigoureux combattant » (Kann yac'h) monte des expéditions pour reprendre les mottes (petites forteresses, sièges du pouvoir féodal) et réaffirmer son autorité. Il agrandit son territoire jusqu’à l’Elorn et aux crêtes des monts d’Arrée. Un chemin en garde la mémoire « Hent ar c’hont », le chemin du comte. Le mariage est l’autre moyen d’étendre ses possessions, il épouse donc Judith fille du comte de Nantes Budic. Son propre fils Geoffroy devient duc de Bretagne en épousant la fille de Conan II. Ainsi commence la lignée ducale de Cornouaille qui contrôle directement les comtés de Vannes, Cornouaille, Rennes et Nantes.
Modèles et costumes : Letavia, Ar Soudarded, Milites Pagenses, Confrérie de la Corneille, Tyvarlen.
Site : Village médiéval de Pont-Croix 1358 (29)
1034 – Alain Canhiart, comte de Cornouaille, mate la rébellion de son vassal le vicomte du Faou.
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Au moment où le jeune duché de Bretagne adopte le modèle féodal comme toute l'Europe occidentale, les vassaux du duc se dressent les uns contre les autres pour agrandir toujours plus leurs territoires. Alain Canhiart est comte de Cornouaille depuis 1020 et subit les révoltes de ses propres vassaux, le vicomte de Léon, Guyomarch Ier et le vicomte du Faou Morvan. En 1029 et 1034, le « vigoureux combattant » (Kann yac'h) monte des expéditions pour reprendre les mottes (petites forteresses, sièges du pouvoir féodal) et réaffirmer son autorité. Il agrandit son territoire jusqu’à l’Elorn et aux crêtes des monts d’Arrée. Un chemin en garde la mémoire « Hent ar c’hont », le chemin du comte. Le mariage est l’autre moyen d’étendre ses possessions, il épouse donc Judith fille du comte de Nantes Budic. Son propre fils Geoffroy devient duc de Bretagne en épousant la fille de Conan II. Ainsi commence la lignée ducale de Cornouaille qui contrôle directement les comtés de Vannes, Cornouaille, Rennes et Nantes.
Modèles et costumes : Letavia, Ar Soudarded, Milites Pagenses, Confrérie de la Corneille, Tyvarlen.
Site : Village médiéval de Pont-Croix 1358 (29)
1034 – Alain Canhiart, comte de Cornouaille, mate la rébellion de son vassal le vicomte du Faou.
04/07/2020
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Au moment où le jeune duché de Bretagne adopte le modèle féodal comme toute l'Europe occidentale, les vassaux du duc se dressent les uns contre les autres pour agrandir toujours plus leurs territoires. Alain Canhiart est comte de Cornouaille depuis 1020 et subit les révoltes de ses propres vassaux, le vicomte de Léon, Guyomarch Ier et le vicomte du Faou Morvan. En 1029 et 1034, le « vigoureux combattant » (Kann yac'h) monte des expéditions pour reprendre les mottes (petites forteresses, sièges du pouvoir féodal) et réaffirmer son autorité. Il agrandit son territoire jusqu’à l’Elorn et aux crêtes des monts d’Arrée. Un chemin en garde la mémoire « Hent ar c’hont », le chemin du comte. Le mariage est l’autre moyen d’étendre ses possessions, il épouse donc Judith fille du comte de Nantes Budic. Son propre fils Geoffroy devient duc de Bretagne en épousant la fille de Conan II. Ainsi commence la lignée ducale de Cornouaille qui contrôle directement les comtés de Vannes, Cornouaille, Rennes et Nantes.
1034 – Alain Canhiart, comte de Cornouaille, mate la rébellion de son vassal le vicomte du Faou.
04/07/2020
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En 1009, le calife fatimide Al-Hakim ordonne la destruction des sanctuaires chrétiens de Terre sainte, provoquant l’émoi en Occident. Vingt-six ans plus tard, afin d’apaiser les relations avec les chrétiens, le nouveau calife Az-Zahir autorise la reconstruction du lieu le plus saint de la chrétienté, l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. C’est alors que l’évêque de Nantes et des centaines de pèlerins du diocèse de Vannes prennent, parmi d’autres, la route pour relever le monument. Si l’image d’un Occident médiéval submergé par les foules de pèlerins à destination des grands sanctuaires de Jérusalem, Rome et de Compostelle est à modérer, la pratique du pèlerinage s’intensifie en ce XIe siècle ne serait-ce que vers des sanctuaires plus abordables pour ces voyageurs souvent solitaires ou constitués de petits groupes. Animé par la foi, la pénitence, le commerce, le désir d’ailleurs ou la fuite, le voyageur qui part, se livre au danger du brigandage, traverse parfois un territoire hostile quand il ne se trompe pas de direction. La principale menace vient des autochtones cupides qui réclament rançon ou qui dépouillent le pèlerin égaré.
Modèles et costumes : Letavia et Tyvarlen
Site : Monts d’Arrée (29)
1036 – Un pèlerin victime de brigandage
13/07/2020
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1050 - Fantassin breton de l'armée d'Alain Canhiart
25/02/2023
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1050 - Miles breton
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Son équipement se compose d'un casque monobloc pourvu d'un nasal (ce type de casque devient dominant au XIe siècle), d'un bouclier dit en 'goutte d'eau', d'une épée et d'une paire de lances respectivement d'après des fers retrouvés dans des contextes du XIe siècle à Rennes et Landévennec.
Il est vêtu de chausses, d'une tunique et d'un manteau semi-circulaire dans des tons assez sobres ici.
1050 - Soldat d'Alain Canhiart, comte de Cornouaille
25/02/2023
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1054 - Messe dite par l'évêque
30/04/2022
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Ce fait relaté dans la célèbre tapisserie de Bayeux et par divers chroniqueurs normands évoque une expédition menée par Guillaume le Conquérant duc de Normandie, accompagné d’Harold contre Conan II duc de Bretagne. La cité de Dol est entre les mains d’un vassal rebelle au duc de Bretagne, nommé Riwallon. C’est pour venir en aide au rebelle alors assiégé par le duc de Bretagne, que le duc de Normandie envoie son armée dans le duché breton. Conan II abandonne le siège de la ville et bat en retraite à Rennes, cela pour entraîner l’armée normande dans un bourbier qui finira par une retraite. L’intervention du duc de Bretagne à Dol trouve ses origines dans la non-reconnaissance de vassalité envers Guillaume de Normandie. Fragilisé par les contestations de ses propres vassaux, et les tensions avec l’Anjou, Conan II est largement moins puissant que son voisin normand. Riwallon ayant fait construire une tour à Dol et fort du soutien actif de Guillaume, s’est donné les moyens de s’opposer à son suzerain.
Site : La Haye Joulain (49)
Figurants : Milites Pagenses, Mainie Joulain, Letavia, Anatis Ordo
1064 - L'armée du duc Conan II assiège la cité de Dol, rebelle à son autorité
30/04/2022
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27/08/2022
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Il est armé d'un épieu ou lance à ailettes, hérité des modèles carolingiens, d'une épée longue à pommeau dit en 'noix du Brésil' dotée d'une garde longue, dont les premiers modèles remontent au Xe siècle et constituent une adaptation à de nouveaux styles de combat. Le fourreau est porté sous le haubert, ce que l'on voit représenté sur la tapisserie de Bayeux et plusieurs sources lapidaires.
Il porte un bouclier en goutte d'eau, caractéristique de la période.
Il est protégé par un casque à nasal composite et un haubert, doté d'un camail intégré et d'un ventail qui protège son cou (le fameux 'carré' de maille représenté sur la tapisserie de Bayeux porté pendant en dehors des représentations de combat).
Son équipement ne diffère pas de celui de ses équivalents normands ou francs et on retrouve encore des panoplies assez similaires au XIIe siècle.
Letavia
Benjamin Franckaert
Pont-Croix
1066 - Miles breton
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Cette phrase inscrite sur la tapisserie de Bayeux est associée à l’image du passage d’une comète, aujourd’hui connue pour être celle de Halley. Ce sont les Saxons qui expriment leur crainte peu de temps après l’avènement du roi Harold et face à la préparation d’une invasion normande de l’Angleterre. Chacun interprète à sa façon le passage de la comète. Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et prétendant au trône, s’apprête à conquérir le royaume. Des centaines de Bretons, dont les seigneurs de Dinan, Fougères, Vitré, Dol, Gaël et Penthièvre forment un important contingent de l’armée du Normand. Chacun interprète à sa façon le passage de la comète. La bataille de Hastings aboutit à la mort du roi Harold. Avec la conquête de l’Angleterre, les Bretons sont dotés par le nouveau roi de nombreuses terres de l’autre côté de la Manche, pas moins d’une quinzaine de baronnies anglaises. Si l’on y croit, nul doute que le passage de la comète leur a été favorable.
Modèles et costumes : Letavia et Tyvarlen
Site : Roc’h Trevezel et la comète Neowise (29)