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Epoque moderne (1492-1789)

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14/06/2025
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    • Anne, l’héritière du duché est très tôt au cœur des enjeux diplomatiques de l’Europe. François II promet en effet sa fille à différents princes français ou étrangers afin d'obtenir des aides militaires et financières, et renforcer sa position contre le roi de France. La défaite de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, le traité du Verger et surtout la mort du duc ouvrent une période d’incertitude. Avant de mourir, François II a nommé Jean de Rieux tuteur de la duchesse Anne avec pour mission de la marier. Le roi de France réclame cette tutelle. Françoise de Dinan devient sa gouvernante. Alors que commence la dernière phase de la guerre d’Indépendance, Françoise de Dinan et Jean de Rieux organisent vers 1490 les tractations pour le mariage d’Anne avec Maximilien d’Autriche futur empereur germanique. La rencontre entre les deux délégations est tenue secrète. Anne épouse Maximilien par procuration en décembre 1490 à Rennes. Cette provocation faite au roi de France induit un nouveau siège qui, faute de secours étranger, oblige Anne à renoncer à ce mariage.

      Modèles et costumes : Hermine Radieuse et la Massénie Saint-Michel
      Site : Domaine de Suscinio (56)

1490 - Les tractations pour le mariage d'Anne de Bretagne

21/04/2019
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    • Dès 1501, Anne de Bretagne, duchesse et reine de France, décide de sceller une promesse de mariage entre sa fille Claude trois ans et le futur Charles Quint alors âgé de deux ans. Cette promesse se concrétise par la ratification du traité de Blois en 1504 et permet à Anne de garantir après sa mort l’indépendance de la Bretagne. Cependant, Louis XII souffrant et craignant pour sa vie, doit régler au plus vite sa succession. Comme il n’a pas de fils, la couronne doit passer à François d’Angoulême, futur François Ier. Sous la pression du parti opposé à Anne, Louis XII se résout à annuler les fiançailles, promettant Claude à François d’Angoulême. Cet évènement provoque la colère de la duchesse Anne. Elle quitte la cour pour la Bretagne. Si la raison officielle de ce voyage est un pèlerinage aux différents diocèses pour la guérison du roi, en réalité c’est le moyen d’exprimer son mécontentement et d’administrer personnellement son duché. Accompagnée du dominicain Yves Mahieuc, son confesseur, de Germaine de Foix, sa demoiselle d’honneur et de son chancelier Philippe de Montauban, elle est reçue en grande pompe dans chaque ville traversée.

      Modèles : Claude Guelzec, Eliane Morantin, Jean-Marie Thomine, Claudie Caspar, Philippe Calbo, Caroline Danielo et Laetitia Rios.
      Costumes et accessoires : Centre de l’Imaginaire Arthurien, Dominique Duvivier pour la coiffe d'Anne de Bretagne, Jean-Paul Bouron de Midnight Première, L'atelier de l'Hermine Blanche, Mémorial Productions.
      Site : Cloître de la cathédrale de Tréguier (22)

1505 - Le Tro Breizh d'Anne de Bretagne

26/10/2018
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    • Prétendant de la maison d'York à la couronne d'Angleterre, Richard de la Pole, exilé sur le continent après la guerre des deux Roses, loue ses services aux différentes cours d'Europe. En 1514, Louis XII lui confie le commandement de 12000 mercenaires du Saint-Empire romain Germanique, officiellement pour défendre la Bretagne, officieusement pour préparer une invasion de l'Angleterre. Il les conduit à Saint-Malo, mais la paix signée à Tournai le 7 août 1514 met un coup d’arrêt au projet. Les soldats mercenaires se sont déplacés pour rien avec leurs familles car les épouses ont pour habitude d’assister leurs maris dans les différentes campagnes.

      Modèles et costumes : Liam Leclercq, Mélodie Saliou, Tom Zdrojewski, Nicolas Kretzer et Lothringen Landsknecht.
      Site : Plage du Solidor à Saint-Servan (35)

1514 - Richard de la Pole et ses lansquenets à Saint-Malo

26/12/2018
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    • Richard de la Pole est le cinquième fils de John de la Pole, 2e duc de Suffolk, et Élisabeth d’York. Elle était la fille de Richard Plantagenêt, 3e duc d'York et Cécile Neville et sœur d’Édouard IV d'Angleterre et Richard III d'Angleterre. Richard n'était point duc de Suffolk, le titre ayant été rendu à la mort d’Edmond de la Pole, son frère1, mais se parait de ce titre au détriment de Charles Brandon, créé duc par Henri VIII en 1514.
      Ses grands-parents paternels étaient William de la Pole, 1er duc de Suffolk et Alice Chaucer. Le premier duc de Suffolk fut un grand soldat et commanda pendant la guerre de Cent Ans puis fut Lord Chamberlain du royaume. Il apparaît dans la pièce Henri VI de Shakespeare. Alice Chaucer était la fille de Thomas Chaucer et Maud Burghersh. Thomas fut speaker de la Chambre des Communes par trois fois. Il était le fils Geoffrey Chaucer et de Philippa (de) Roet.
      Son frère aîné John de la Pole, comte de Lincoln (vers 1464-1487) avait été désigné héritier du trône d'Angleterre par son oncle maternel Richard III. Après avoir reconnu Henri VII d'Angleterre, John se joignit à la révolte de Lambert Simnel et fut tué à la bataille de Stoke en 1487.
      Ses frères William et Edmond furent emprisonnés, et Edmond exécuté en 1513.Richard, qui avait fui sur le continent avec Edmond en 1501, est autorisé à s’installer à Aix-la-Chapelle où il aurait servi d’otage aux créanciers de son frère. En 1506, Érard de La Marck, prince-évêque de Liège obtient qu’il puisse quitter Aix et Richard va à la cour du roi de Hongrie, Vladislas IV de Bohême, qui lui octroie une pension.

      En 1510, il s’installe à Fribourg et se met au service du roi Louis XII,

      En 1512, la mort de Gaston de Foix-Nemours, permet à Ferdinand le Catholique d’user un prétexte pour essayer de prendre en vertu des droits de sa femme Germaine héritant de son frère Gaston une partie de la Navarre. Les Français sous le commandement de François Orléans-Angoulème, assisté de La Palice se portent au secours de Jean III d’Albret, roi de Navarre. Richard à la tête de six mille lansquenets participe à l’expédition de reconquête et met le 3 novembre 1512 le siège devant Pampelune, prise le 25 juillet par les troupes espagnoles, mais en vain.
      Avec ses troupes, il rejoint le roi qui s’est porté au secours de Thérouanne assiégée par les Anglais et participa à la bataille de Guinegatte (6 juin 1513). En 1514, il est nommé à la tête de 12 000 mercenaires allemands, officiellement prévus pour la défense de la Bretagne, mais en réalité se préparant à une invasion de l’Angleterre. Il les conduit à Saint-Malo, mais la paix signée à Tournai le 7 août 1514 arrêta le projet.
      Henri VIII demanda dans les négociations de paix que Richard lui fut livré, ce que Louis XII refusa, mais il l’exile et sollicite Metz, alors ville libre de l’Empire, de l’accueillir. Richard y arrive le 2 septembre 15142. Dès la mort de Louis XII, François Ier son ancien compagnon le fait mander avec Robert III de La Marck pour recruter autant de troupes que possible.

      En 1516, il rencontre à nouveau le roi à Lyon puis se rend en Italie pour une mission secrète. Le roi lui confiera d’autres missions : il visitera Venise et Milan en 1517, puis rencontrera le nouveau roi de Hongrie Louis de Bohême en 1519, pour défendre la candidature de François Ier à l'Empire.
      À Metz, où il vivait somptueusement grâce aux pensions allouées par les rois de Hongrie et de France, il fut contacté par Pierre Alamire (en), le compositeur de musique germano-hollandais, espion au service d’Henri VIII.
      En septembre 1519, il quitte Metz à la suite d'un scandale : il avait séduit la femme de Nicolas l’orfèvre, Sibile, et s’établit à Toul.
      En 1521, il prend part avec ses lansquenets à la campagne de Picardie sous les ordres de Guise et Vendôme, puis il rejoint le roi, passe en Suisse pour recruter de nouveaux mercenaires et rejoint l’armée française devant Marseille, assiégée par les Impériaux. Il rejoint ensuite Pavie avec François de Lorraine, comte de Lambesc, et est tué durant la bataille en essayant de dégager le roi en danger.
      Charles III de Bourbon son adversaire, lui fit de splendides obsèques. Il fut inhumé dans l’église des Augustins de Pavie.
      Il a laissé une fille naturelle, Marguerite de la Pole Suffolk, dame d'honneur de la reine de Navarre, qui épousa le 21 mai 1539 à Fontainebleau Siboud de Brenieu, co-seigneur de La Motte-de-Galaure en Dauphiné, juge de la terre d'Ay en 1543, écuyer de la reine de France Éléonore d'Autriche.

Richard de la Pole

31/07/2021
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    • Richard de la Pole est le cinquième fils de John de la Pole, 2e duc de Suffolk, et Élisabeth d’York. Elle était la fille de Richard Plantagenêt, 3e duc d'York et Cécile Neville et sœur d’Édouard IV d'Angleterre et Richard III d'Angleterre. Richard n'était point duc de Suffolk, le titre ayant été rendu à la mort d’Edmond de la Pole, son frère1, mais se parait de ce titre au détriment de Charles Brandon, créé duc par Henri VIII en 1514.
      Ses grands-parents paternels étaient William de la Pole, 1er duc de Suffolk et Alice Chaucer. Le premier duc de Suffolk fut un grand soldat et commanda pendant la guerre de Cent Ans puis fut Lord Chamberlain du royaume. Il apparaît dans la pièce Henri VI de Shakespeare. Alice Chaucer était la fille de Thomas Chaucer et Maud Burghersh. Thomas fut speaker de la Chambre des Communes par trois fois. Il était le fils Geoffrey Chaucer et de Philippa (de) Roet.
      Son frère aîné John de la Pole, comte de Lincoln (vers 1464-1487) avait été désigné héritier du trône d'Angleterre par son oncle maternel Richard III. Après avoir reconnu Henri VII d'Angleterre, John se joignit à la révolte de Lambert Simnel et fut tué à la bataille de Stoke en 1487.
      Ses frères William et Edmond furent emprisonnés, et Edmond exécuté en 1513.Richard, qui avait fui sur le continent avec Edmond en 1501, est autorisé à s’installer à Aix-la-Chapelle où il aurait servi d’otage aux créanciers de son frère. En 1506, Érard de La Marck, prince-évêque de Liège obtient qu’il puisse quitter Aix et Richard va à la cour du roi de Hongrie, Vladislas IV de Bohême, qui lui octroie une pension.

      En 1510, il s’installe à Fribourg et se met au service du roi Louis XII,

      En 1512, la mort de Gaston de Foix-Nemours, permet à Ferdinand le Catholique d’user un prétexte pour essayer de prendre en vertu des droits de sa femme Germaine héritant de son frère Gaston une partie de la Navarre. Les Français sous le commandement de François Orléans-Angoulème, assisté de La Palice se portent au secours de Jean III d’Albret, roi de Navarre. Richard à la tête de six mille lansquenets participe à l’expédition de reconquête et met le 3 novembre 1512 le siège devant Pampelune, prise le 25 juillet par les troupes espagnoles, mais en vain.
      Avec ses troupes, il rejoint le roi qui s’est porté au secours de Thérouanne assiégée par les Anglais et participa à la bataille de Guinegatte (6 juin 1513). En 1514, il est nommé à la tête de 12 000 mercenaires allemands, officiellement prévus pour la défense de la Bretagne, mais en réalité se préparant à une invasion de l’Angleterre. Il les conduit à Saint-Malo, mais la paix signée à Tournai le 7 août 1514 arrêta le projet.
      Henri VIII demanda dans les négociations de paix que Richard lui fut livré, ce que Louis XII refusa, mais il l’exile et sollicite Metz, alors ville libre de l’Empire, de l’accueillir. Richard y arrive le 2 septembre 15142. Dès la mort de Louis XII, François Ier son ancien compagnon le fait mander avec Robert III de La Marck pour recruter autant de troupes que possible.

      En 1516, il rencontre à nouveau le roi à Lyon puis se rend en Italie pour une mission secrète. Le roi lui confiera d’autres missions : il visitera Venise et Milan en 1517, puis rencontrera le nouveau roi de Hongrie Louis de Bohême en 1519, pour défendre la candidature de François Ier à l'Empire.
      À Metz, où il vivait somptueusement grâce aux pensions allouées par les rois de Hongrie et de France, il fut contacté par Pierre Alamire (en), le compositeur de musique germano-hollandais, espion au service d’Henri VIII.
      En septembre 1519, il quitte Metz à la suite d'un scandale : il avait séduit la femme de Nicolas l’orfèvre, Sibile, et s’établit à Toul.
      En 1521, il prend part avec ses lansquenets à la campagne de Picardie sous les ordres de Guise et Vendôme, puis il rejoint le roi, passe en Suisse pour recruter de nouveaux mercenaires et rejoint l’armée française devant Marseille, assiégée par les Impériaux. Il rejoint ensuite Pavie avec François de Lorraine, comte de Lambesc, et est tué durant la bataille en essayant de dégager le roi en danger.
      Charles III de Bourbon son adversaire, lui fit de splendides obsèques. Il fut inhumé dans l’église des Augustins de Pavie.
      Il a laissé une fille naturelle, Marguerite de la Pole Suffolk, dame d'honneur de la reine de Navarre, qui épousa le 21 mai 1539 à Fontainebleau Siboud de Brenieu, co-seigneur de La Motte-de-Galaure en Dauphiné, juge de la terre d'Ay en 1543, écuyer de la reine de France Éléonore d'Autriche.

Richard de la Pole

31/07/2021
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1514 - Campement de lansquenet

01/08/2021
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    • château de Châteaubriant

1514 - Modes française et germanique

31/07/2021
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1514 - Mode du St Empire romain germanique, inspirée de Cranach l'ancien

01/08/2021
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    • Château de Châteaubriant

1514 - Modes française et germanique

31/07/2021
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1514 - Mode du St Empire romain germanique, inspirée de Cranach l'ancien

01/08/2021
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1514 - Mode du St Empire romain germanique, inspirée de Cranach l'ancien

01/08/2021
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1514 - cuisine sur un campement lansquenet

01/08/2021
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    • Le vicomte Jean II de Rohan est mort depuis quelques mois, il aura profité de son nouveau logis de Josselin une dizaine d’années. Le bâtiment témoigne de l’apogée du gothique flamboyant qui se déploie sur les 10 travées richement sculptées, et des prémices de la Renaissance avec le premier exemple d’escalier rampe-sur-rampe en France. Si son fils Jacques II en est le nouveau propriétaire, le vicomte et sa famille alterne leur résidence entre les différentes propriétés familiales : Pontivy, Josselin, Blain et bien d’autres. Sa sœur Anne de Rohan, en 1516, mariée à Pierre II de Rohan-Gié est enceinte et c’est par elle que sera transmis le titre de vicomte à la branche Rohan-Gié, Jacques II restant sans descendance à sa mort en 1527. Pierre reçoit son frère, Charles de Rohan-Gié de retour de Marignan lequel porte le collier de l’ordre de St Michel sur une armure italienne, lui-même sur son cheval carapaçonné et qui lui a servi à ses campagnes d’Italie aux côtés de François Ier.Son épouse Giovanna di Sanseverino, fille du prince de Bisignano, l'accompagne.

      Site : Château de Josselin, merci à la famille de Rohan et Mme Flore Leclercq
      Figurants : Nicolas Philippe-Baptiste, Soline Anthore Baptiste, Ludovic Mistral, Isabelle Roux, Laurence Maubec et le cheval Gulliver de l’écurie du Vautoudan. Merci également à Jimmy Lecordier pour l’effort réalisé pour cette prise de vue.

1516 - Les Rohan-Gié à Josselin

29/05/2023
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    • Le vicomte Jean II de Rohan est mort depuis quelques mois, il aura profité de son nouveau logis de Josselin une dizaine d’années. Le bâtiment témoigne de l’apogée du gothique flamboyant qui se déploie sur les 10 travées richement sculptées, et des prémices de la Renaissance avec le premier exemple d’escalier rampe-sur-rampe en France. Si son fils Jacques II en est le nouveau propriétaire, le vicomte et sa famille alterne leur résidence entre les différentes propriétés familiales : Pontivy, Josselin, Blain et bien d’autres. Sa sœur Anne de Rohan, en 1516, mariée à Pierre II de Rohan-Gié est enceinte et c’est par elle que sera transmis le titre de vicomte à la branche Rohan-Gié, Jacques II restant sans descendance à sa mort en 1527. Pierre reçoit son frère, Charles de Rohan-Gié de retour de Marignan lequel porte le collier de l’ordre de St Michel sur une armure italienne, lui-même sur son cheval carapaçonné et qui lui a servi à ses campagnes d’Italie aux côtés de François Ier.Son épouse Giovanna di Sanseverino, fille du prince de Bisignano, l'accompagne.

      Site : Château de Josselin, merci à la famille de Rohan et Mme Flore Leclercq
      Figurants : Nicolas Philippe-Baptiste, Soline Anthore Baptiste, Ludovic Mistral, Isabelle Roux, Laurence Maubec et le cheval Gulliver de l’écurie du Vautoudan. Merci également à Jimmy Lecordier pour l’effort réalisé pour cette prise de vue.

1516 - Les frères Rohan-Gié à Josselin

29/05/2023
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1516 - Anne de Rohan et Giovanna di Sanseverino

29/05/2023
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1516 - Cheval caparaçonné

29/05/2023
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1516 - Les frères Rohan-Gié à Josselin

29/05/2023
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1516 - Charles de Rohan-Gié de retour de Marignan

29/05/2023
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1516 - Pierre II de Rohan-Gié

29/05/2023
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1516 - Charles de Rohan-Gié de retour de Marignan

29/05/2023
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    • Le vicomte Jean II de Rohan est mort depuis quelques mois, il aura profité de son nouveau logis de Josselin une dizaine d’années. Le bâtiment témoigne de l’apogée du gothique flamboyant qui se déploie sur les 10 travées richement sculptées, et des prémices de la Renaissance avec le premier exemple d’escalier rampe-sur-rampe en France. Si son fils Jacques II en est le nouveau propriétaire, le vicomte et sa famille alterne leur résidence entre les différentes propriétés familiales : Pontivy, Josselin, Blain et bien d’autres. Sa sœur Anne de Rohan, en 1516, mariée à Pierre II de Rohan-Gié est enceinte et c’est par elle que sera transmis le titre de vicomte à la branche Rohan-Gié, Jacques II restant sans descendance à sa mort en 1527. Pierre reçoit son frère, Charles de Rohan-Gié de retour de Marignan lequel porte le collier de l’ordre de St Michel sur une armure italienne, lui-même sur son cheval carapaçonné et qui lui a servi à ses campagnes d’Italie aux côtés de François Ier.Son épouse Giovanna di Sanseverino, fille du prince de Bisignano, l'accompagne.

      Site : Château de Josselin, merci à la famille de Rohan et Mme Flore Leclercq
      Figurants : Nicolas Philippe-Baptiste, Soline Anthore Baptiste, Ludovic Mistral, Isabelle Roux, Laurence Maubec et le cheval Gulliver de l’écurie du Vautoudan. Merci également à Jimmy Lecordier pour l’effort réalisé pour cette prise de vue.

1516 - Les Rohan-Gié à Josselin

29/05/2023
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    • La maison à lanterne dite de la duchesse Anne, à Morlaix, possède le plus bel exemple de maison à escalier à pondalez (corridor ou palier), encore existant. Le terme lanterne désigne depuis au moins le XVIIe siècle la cour centrale couverte au centre du bâtiment. Elle s’élève du rez-de-chaussée jusqu’au toit, et accueille l’escalier ainsi qu’une cheminée monumentale. Cet escalier à vis assure par des galeries la distribution entre les pièces de l’avant et celles de l’arrière, au sein d’une maison en pan de bois richement décorée de style gothique flamboyant avec des détails annonciateurs de la Renaissance.
      Située dans l’ancienne rue des Nobles, son luxe ostentatoire et son volume important affirment le statut social des propriétaires. Edifiées en plein âge d’or commercial et culturel à Morlaix, elles étaient environ une centaine.

      Modèles et costumes : Jean-Marie Thomine et Claudie Caspar
      Site : Maison dite de la Duchesse Anne – Morlaix (29)

1520 - la maison à lanterne

06/08/2018
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    • Afin de maintenir l’indépendance du duché de Bretagne, le testament de la reine Anne accordait l’usufruit du duché au cadet de ses petits-enfants. En 1524, à la mort de sa fille la reine Claude, son époux François Ier choisit leur fils aîné pour héritier du duché, au mépris du testament d’Anne et contre l’avis des Etats. Sous la pression du roi et par l’édit d’Union de 1532, le fils aîné devient duc sous le nom de François III de Bretagne.
      Le lendemain de la publication de l'édit, au cours de festivités hautes en couleurs, François est couronné à Rennes le mercredi 14 août 1532. L'évêque de Rennes Yves Mahyeuc lui remet l'épée des ducs, bénit la couronne d'or et la lui pose sur la tête. Ainsi paré, François III s'assoit sur le trône. Les quelques initiatives du jeune duc François III à l'égard de ses nouveaux sujets déplaisent tant au roi qu'il l'éloigne de la Bretagne. Il ne gouverna jamais son duché dont l'usufruit était finalement exercé par son père François Ier.

      Modèles et costumes : Léopold Leray et Cédric Chavin - Midnight Première
      Site : Château de Chambord (41)

1532 - François III duc de Bretagne, dauphin de France et son maître d’armes

03/01/2018
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    • Françoise de Foix est une cousine éloignée de la reine Anne de Bretagne. Elle est mariée à l’âge de dix ans en 1505 à Jean de Laval seigneur de Châteaubriant. Lorsque François Ier devient roi en 1514, la beauté de Françoise de Foix étant connue à la cour, le roi engage le comte à faire venir son épouse ce qu’il diffère autant que possible, connaissant l’appétit sexuel du souverain. En 1518, grâce à un stratagème du roi qui dupe le couple, la comtesse arrive innocemment à la cour à la grande surprise de son mari. Elle cède aux avances du roi non sans résistance et devient la maîtresse officielle du monarque. Elle reçoit de nombreux cadeaux, ses proches, des gratifications et son mari devient gouverneur de Bretagne, un moyen également de l’éloigner de la cour. Un jour, on présente au roi une jeune fille blonde Anne de Pisseleu, qui fait tout pour obtenir le statut de favorite. Françoise de Foix doit céder sa place et repartir auprès de son mari à Châteaubriant. Le couple parvient à se supporter, mais quand Françoise meurt, cinq ans plus tard en 1537, les rumeurs accusent son mari d’être son meurtrier.

      Modèles et costumes : Catheline Nativel et Bruno Sotty - Midnight Première
      Site : Château de Châteaubriant – Grand Patrimoine de Loire-Atlantique (44)

1537 - La comtesse de Châteaubriant

03/11/2018
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    • Navigateur et explorateur malouin, Jacques Cartier est présenté à François Ier en 1533. Celui-ci lui confie le commandement d'une expédition vers les nouvelles terres d'Amérique. Choisi pour ses connaissances des routes maritimes en direction de Terre-Neuve, Jacques Cartier effectue trois voyages aux frais du roi entre 1534 et 1542, espérant trouver des richesses ou un passage vers l'Asie. Lors de son premier voyage en 1534 il découvre l'entrée du fleuve Saint-Laurent et entre en contact avec les amérindiens de la nation Micmac. Son ouvrage les Relations, qu'il rédige en son manoir de Limoëlou, décrit pour la première fois le territoire et l’évoque sous le nom iroquois de Canada.

1545 - Jacques Cartier en son manoir de Limoëlou

27/10/2018
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    • Navigateur et explorateur malouin, Jacques Cartier est présenté à François Ier en 1533. Celui-ci lui confie le commandement d'une expédition vers les nouvelles terres d'Amérique. Choisi pour ses connaissances des routes maritimes en direction de Terre-Neuve, Jacques Cartier effectue trois voyages aux frais du roi entre 1534 et 1542, espérant trouver des richesses ou un passage vers l'Asie. Lors de son premier voyage en 1534 il découvre l'entrée du fleuve Saint-Laurent et entre en contact avec les amérindiens de la nation Micmac. Son ouvrage les Relations, qu'il rédige en son manoir de Limoëlou, décrit pour la première fois le territoire et l’évoque sous le nom iroquois de Canada.

1545 - Jacques Cartier en son manoir de Limoëlou

27/10/2018
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    • Avant que la Réforme Catholique ne donne un nouveau cadre au clergé au XVIIe siècle, la population bretonne est un brin légère en matière de tenue dans les églises. A l’église Saint-Patern de Vannes a lieu le baptême de Regnault Marion fils de Yvon Marion et de Perrine Le Clouerec, en compagnie des compère et commère (ainsi nommaient-on le parrain et la marraine), Guillaume Popeguin et Françoise Le Marouel. Les deux curés officiant sont Don Yves Martin et Don Jehan Le Tétu qui a copieusement fêté le baptême avant de procéder à la cérémonie. Yves Martin a pris un malin plaisir à le signaler dans l'acte de baptême en bas de page, ce qui nous permet aujourd'hui de rire de la situation comme alors.
      Sur le jubé du Faouët, la statue de l'écoinçon de gauche illustre l’expression médiévale "Écorcher le renard" c’est à dire vomir d'ivresse. Le sculpteur a représenté un moine complètement saoul de la bouche duquel sort un renard perdant sa peau.

      Modèles et costumes : Nicolas Phelippeau, Lucie Philadelphe Divry, Antoine Lemonnier, Soizic Lahonda, Claude Guelzec et Eric Le Callonec - Midnight Première
      Site : Chapelle Saint-Fiacre du Faouët - Mairie du Faouët (56)

9 décembre 1563 - Le curé estoit ivre

08/05/2018
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    • Lors du Grand Tour de France entrepris par Catherine de Médicis et le jeune Charles IX entre 1564 et 1566, le cortège royal et sa suite se composent de quinze mille personnes. Tout ce beau monde déambule à travers le royaume pour une mise en scène destinée à restaurer l’image du pouvoir royal après la première guerre de Religion. Du 11 octobre au 4 novembre 1565, le roi fait étape dans les Marches de Bretagne : Nantes, Thouaré, Joué, Châteaubriant et la Chapelle-Glain. A chaque étape, avoir un toit se transforme vite en course au logement, la famille royale étant prioritaire. Les agents de la haute noblesse dépêchés dans les villes ou villages traversés doivent au plus vite trouver un toit pour leurs maîtres. Pour les autres c’est dehors à la belle-étoile. Il n’y a pas mieux pour illustrer l’expression « premier arrivé, premier servi ».

1565 - La course au logement

02/11/2018
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    • Lors du Grand Tour de France entrepris par Catherine de Médicis et le jeune Charles IX entre 1564 et 1566, le cortège royal et sa suite se composent de quinze mille personnes. Tout ce beau monde déambule à travers le royaume pour une mise en scène destinée à restaurer l’image du pouvoir royal après la première guerre de Religion. Du 11 octobre au 4 novembre 1565, le roi fait étape dans les Marches de Bretagne : Nantes, Thouaré, Joué, Châteaubriant et la Chapelle-Glain. A chaque étape, avoir un toit se transforme vite en course au logement, la famille royale étant prioritaire. Les agents de la haute noblesse dépêchés dans les villes ou villages traversés doivent au plus vite trouver un toit pour leurs maîtres. Pour les autres c’est dehors à la belle-étoile. Il n’y a pas mieux pour illustrer l’expression « premier arrivé, premier servi ».

      Modèles et costumes : Jimmy Lecordier, Junie Bleuet, Lorenzo Bello, Hervé Glot, Gwendal Mahé, Katell Noël et Erik Martin - Modes d’Autrefois et Midnight Première.
      Site : Château du Rocher-Portail - Maen Roch (35)

1565 - La course au logement

02/11/2018
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    • Au cours des guerres de Religion, les familles protestantes des Coligny et des Rieux, profitent de la trêve suivant leur capitulation à Saint-Jean d’Angély pour venir sur leurs terres bretonnes.
      Les deux familles accueillent dans leurs châteaux respectifs le roi et la reine-mère. En mai 1570, au château de Trédion a lieu la rencontre entre Catherine de Médicis et Guy de Laval alors âgé de quinze ans et dont le tuteur n’est autre que son oncle, l’amiral de Coligny. Le roi Charles IX semble être resté à Glénac chez les Rieux, aux châteaux de Sourdéac et de la Forêt-Neuve. Il semble qu’ils y entament la rédaction du traité de paix qui est signé à Saint-Germain le 8 août 1570 mettant fin à la troisième guerre de Religion. Il y est accordé une liberté de culte limitée aux lieux où il se pratiquait précédemment et aux faubourgs de vingt-quatre villes. Quatre places fortes sont garanties aux protestants : La Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité. La paix dure jusqu’au massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572.

1570 – Catherine de Médicis rencontre Coligny à Trédion

28/06/2020
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    • Au cours des Guerres de Religion, les deux chefs protestants que sont Gaspard de Coligny et René de Rieux profitent de la trêve suivant leur capitulation à Saint-Jean d’Angély pour venir sur leurs terres bretonnes. Souhaitant négocier la paix avec le roi Charles IX et la reine mère, ces derniers sont reçus respectivement en mai 1570, au château de Trédion pour Catherine de Médicis, et au château de Sourdéac à La Gacilly pour le roi de France. Il semble qu’ils y entament la rédaction du traité de paix qui sera signé à Saint Germain le 8 août 1570 mettant fin à la troisième Guerre de Religion. Il y sera accordé une liberté de culte limitée aux lieux où il se pratiquait avant et aux faubourgs de 24 villes. Quatre places fortes sont garanties aux protestants : La Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité. La paix durera jusqu’au massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572.

      Costumes et modèles : Ludovic Siou et Théoden Siou, Katell de Lanvaux, La Corneille Distinguée
      Site : Manoir de Minguionnet (Gourin) – Merci à M. Philbert Hemery

1570 - Catherine de Médicis rencontre Coligny à Trédion

28/06/2020
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1570 - Catherine de Médicis

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1570 - L'amiral de Coligny, chef protestant

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    • La dynastie des Valois s'est éteinte depuis un an. Le successeur légitime, Henri de Navarre, protestant devient Henri IV, réactivant la guerre civile entre ses partisans et les ligueurs ultra-catholiques. Même si "Paris vaut bien une messe", la conversion du premier roi bourbon ne met pas un terme aux hostilités. Le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne se range du côté des ligueurs. La province connaît alors son siècle d'Or et suscite la convoitise de l'Angleterre d'Elisabeth Ière et de l'Espagne de Philippe II. Mercœur fait appel à Philippe II d'Espagne qui lui envoie 7000 hommes au port de Blavet (actuel Port-Louis). Cristobal de Rojas est l'ingénieur qui va construire la citadelle. Les espagnols y resteront jusqu'en 1598, une fois la paix revenue.

      Costume : Jean-Paul Bouron et Midnight Première - Modèle : Nicolas Ferrari
      Site : Citadelle de Port-Louis, Avec l'aimable autorisation du musée national de la Marine.

1591 - Cristobal de Rojas construit la citadelle de Blavet (Port-Louis)

22/10/2018
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    • La dynastie des Valois s'est éteinte depuis un an. Le successeur légitime, Henri de Navarre, protestant devient Henri IV, réactivant la guerre civile entre ses partisans et les ligueurs ultra-catholiques. Même si "Paris vaut bien une messe", la conversion du premier roi Bourbon ne met pas un terme aux hostilités. Le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne se range du côté des ligueurs. La province connaît alors son siècle d'or. Elle suscite la convoitise de l'Angleterre d'Elisabeth Ière et de l'Espagne de Philippe II. Mercœur fait appel au roi d'Espagne qui lui envoie sept mille hommes au port de Blavet (actuel Port-Louis). Cristobal de Rojas est l'ingénieur qui construit la citadelle. Les Espagnols y restent jusqu'en 1598, une fois la paix revenue.

1591 - Cristobal de Rojas construit la citadelle de Blavet (Port-Louis)

22/10/2018
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    • Depuis 1588, la Bretagne est déchirée entre loyalistes, fidèles d’Henri IV et ligueurs catholiques ralliés au duc de Mercœur, le gouverneur de Bretagne. L'épouse de ce dernier, peut prétendre au trône ducal, ce qui révèle chez lui des ambitions dynastiques. Le territoire doit subir les sièges, les soulèvements, le brigandage de soudards et les exactions des troupes anglaises et espagnoles venues appuyer chaque parti. L’abbaye de Landévennec est au milieu des combats et subit un pillage systématique quant elle ne sert pas de casernement. Achevée d’être dépouillée de tout en 1595 une troupe d’anglais entre et arrache les vitraux de l’abbatiale afin de récupérer le plomb destiné à créer des balles d’arquebuse.

      Modèles et costumes : Mich Guillou et Gwendal Gloaguen
      Site : village médiéval de Pont-Croix

1595 - Les troupes anglaises récupèrent le plomb des vitraux de l'abbatiale pour créer des balles.

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    • A la fin du XVIème siècle, la guerre de la Ligue oppose Henri IV aux ligueurs catholiques. Un aristocrate breton, Gilles de Ruellan, profite de la situation pour accumuler une fortune en tant que trafiquant d’armes. La paix revenue vient le moment de la reconstruction du royaume. Il devient financier en achetant la charge de fermier général des impôts et billots de la province (taxes au profit du roi sur la circulation et la vente des boissons alcoolisées). Proche de la cour, il aide le ministre Sully à assoir les réformes du pays. Désormais, plus rien ne l’arrête dans son ascension sociale. Entre 1608 et 1622, il est fait baron, conseiller d’Etat, conseiller au parlement de Bretagne et enfin marquis. Gilles de Ruellan a été tour à tour proche d’Henri IV, de Marie de Médicis, de Louis XIII et du Cardinal de Richelieu. Ses relations avec la cour lui permettent d’édifier Le Rocher-Portail, achevé en 1617. Il semble que l’auteur en soit Salomon de Brosse, l’architecte du Parlement de Bretagne et du palais du Luxembourg. La demeure de Gilles de Ruellan porte la marque d’une architecture fin Renaissance innovante, avec sa double galerie et le pavage de la cour.

      Modèle et costume : Gwendal Mahé – Midnight Première
      Site : Château du Rocher-Portail – Maen Roch (35)

1617 - Gilles de Ruellan au Rocher-Portail

02/11/2018
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    • Sous le règne de Louis XIII, la guerre de 30 ans bat son plein et le roi doit faire face à la révolte des Rochellais protestants, soutenus par l'Angleterre. Plusieurs missives du roi sont envoyées aux communautés de ville afin de renforcer la garde des villes côtières. Assurée par les milices bourgeoises installées dans des corps de garde rudimentaires placés aux entrées des villes, la garde assure les rondes de nuit mais le temps peut paraître bien long parfois, on tue alors l'ennui par la boisson ou le jeu.

      Figurants : Glenn Harris, Mathieu Heckenroth, Pierre Frebault, Guillaume André, Roland Maillot, Raphaël Dudonné.
      Site : Fort de Porh-Puns - Gâvres

1625 - Le corps de garde

07/08/2022
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    • Thomas II Madeuc de Guemadeuc est resté célèbre pour le duel qui l’a opposé à Jacques II baron du Nevet en 1617. L’épisode est d’autant plus connu du fait de la notoriété des deux protagonistes.
      Thomas II de Guemadeuc est né en 1586. Sa famille s’est engagée auprès d’Henri IV pendant les Guerres de la Ligue. Il devient marquis à la mort de son père en 1598, devenu un bon parti, il devient le gendre de Gilles de Ruellan baron et propriétaire du Rocher-Portail et de la Ballue, conseiller proche d’Henri IV en épousant sa fille Jeanne de Ruellan. Promu gouverneur de Fougères en 1615. Décrit comme violent, orgueilleux, tyrannique et cruel. Lors de la session des Etats de Bretagne à Rennes en 1617, il défit en duel le baron de Nevet pour des questions de préséance. Jacques II du Nevet est baron d’une ancienne seigneurie de Cornouaille dont la famille protestante s’est engagée en faveur d’Henri IV pendant la Ligue. Pour le remercier, le roi le fait gouverneur du Faou et de l’Île Tristan à Douarnenez.
      Ce jour de la Saint-Simon 1616, à la sortie des Etats, Guémadeuc défie du Nevet et le tue. Poursuivi par la justice, il se réfugie dans son château de Fougères et va jusqu’à combattre les troupes royales. Se livrant finalement au roi, il est condamné à avoir la tête tranchée en place de Grève à Paris en 1617.

1616 – Le duel d’entre le marquis de Guémadeuc et le baron de Nevet

12/03/2023
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    • Entre le XVe et le XVIIIe siècle, les canevas, ces toiles de chanvre produites dans le pays de Vitré et destinées au conditionnement des marchandises ou à la réalisation des toiles à voile, s’exportent à travers le monde grâce à la Confrérie d’Outre-Mer. Les membres de cette corporation vitréenne, achètent aux producteurs locaux les toiles et les empaquètent sous la forme de ballots marqués du sceau du marchand. C’est tout un réseau de correspondants basés dans les différentes places commerciales qui évite au marchand vitréen de constamment se déplacer. Mais lorsque le voyage d’affaire est nécessaire, c’est son épouse qui est procuratrice et mène les transactions sur place. En cas de veuvage, en association avec les fils, elle devient le véritable chef de famille. En 1605, Julienne Lambaré, veuve de Pierre Frain Sr de la Poultière, correspond avec son fils basé à Cadix, il ressort de sa lettre « un esprit né pour les affaires ». Ces femmes qui secondent leurs maris ou qui prennent le relais de la maison de commerce sont souvent ces actrices mal connues de l’Âge d’Or économique de la Bretagne. Les fameux canevas auront pourvu des navires à l’instar du Vasa en 1626 ou ceux de l’Invincible Armada.

1624 – La veuve d’un marchand de la Confrérie d’Outre-Mer de Vitré mène les négociations

12/03/2023
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1605 - Julienne Lambaré, veuve de Pierre Frain Sr de la Poultière, marchande de Vitré

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1628 - portrait au panache - Vitré

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1628 - Portrait d'une protestante vitréenne au devant de la porte de l'église catholique de Vitré

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1628 - portrait au devant du château de Vitré

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1628 - Mousquetaire et sa bien-aimée - Rennes

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1605 - La négociation

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1624 - La petite voleuse - Rennes

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1624 - Au devant d'une maison bourgeoise de Vitré

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1625 - portrait d'un gentilhomme

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1625 - scène de genre dans une rue rennaise

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1626 - portrait d'un gentilhomme

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    • Thomas II Madeuc de Guemadeuc est resté célèbre pour le duel qui l’a opposé à Jacques II baron du Nevet en 1617. L’épisode est d’autant plus connu du fait de la notoriété des deux protagonistes.
      Thomas II de Guemadeuc est né en 1586. Sa famille s’est engagée auprès d’Henri IV pendant les Guerres de la Ligue. Il devient marquis à la mort de son père en 1598, devenu un bon parti, il devient le gendre de Gilles de Ruellan baron et propriétaire du Rocher-Portail et de la Ballue, conseiller proche d’Henri IV en épousant sa fille Jeanne de Ruellan. Promu gouverneur de Fougères en 1615. Décrit comme violent, orgueilleux, tyrannique et cruel. Lors de la cession des Etats de Bretagne à Rennes en 1617, il défit en duel le baron de Nevet pour des questions de préséance. Jacques II du Nevet est baron d’une ancienne seigneurie de Cornouaille dont la famille protestante s’est engagée en faveur d’Henri IV pendant la Ligue. Pour le remercier, le roi le fait gouverneur du Faou et de l’Île Tristan à Douarnenez.
      Ce jour de la Saint-Simon 1616, à la sortie des Etats, Guémadeuc défit du Nevet et le tue. Poursuivi par la justice, il se réfugie dans son château de Fougères et va jusqu’à combattre les troupes royales. Se livrant finalement au roi, il est condamné à avoir la tête tranchée en place de Grève à Paris en 1617.

1616 – Le duel d’entre le marquis de Guémadeuc et le baron de Nevet

12/03/2023
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1620 - combat au devant des Portes Mordelaises - Rennes

12/03/2023
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    • Thomas II Madeuc de Guemadeuc est resté célèbre pour le duel qui l’a opposé à Jacques II baron du Nevet en 1617. L’épisode est d’autant plus connu du fait de la notoriété des deux protagonistes.
      Thomas II de Guemadeuc est né en 1586. Sa famille s’est engagée auprès d’Henri IV pendant les Guerres de la Ligue. Il devient marquis à la mort de son père en 1598, devenu un bon parti, il devient le gendre de Gilles de Ruellan baron et propriétaire du Rocher-Portail et de la Ballue, conseiller proche d’Henri IV en épousant sa fille Jeanne de Ruellan. Promu gouverneur de Fougères en 1615. Décrit comme violent, orgueilleux, tyrannique et cruel. Lors de la session des Etats de Bretagne à Rennes en 1617, il défit en duel le baron de Nevet pour des questions de préséance. Jacques II du Nevet est baron d’une ancienne seigneurie de Cornouaille dont la famille protestante s’est engagée en faveur d’Henri IV pendant la Ligue. Pour le remercier, le roi le fait gouverneur du Faou et de l’Île Tristan à Douarnenez.
      Ce jour de la Saint-Simon 1616, à la sortie des Etats, Guémadeuc défie du Nevet et le tue. Poursuivi par la justice, il se réfugie dans son château de Fougères et va jusqu’à combattre les troupes royales. Se livrant finalement au roi, il est condamné à avoir la tête tranchée en place de Grève à Paris en 1617.

1616 - Guémadeuc se retire après avoir commis son forfait

12/03/2023
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    • Thomas II Madeuc de Guemadeuc est resté célèbre pour le duel qui l’a opposé à Jacques II baron du Nevet en 1617. L’épisode est d’autant plus connu du fait de la notoriété des deux protagonistes.
      Thomas II de Guemadeuc est né en 1586. Sa famille s’est engagée auprès d’Henri IV pendant les Guerres de la Ligue. Il devient marquis à la mort de son père en 1598, devenu un bon parti, il devient le gendre de Gilles de Ruellan baron et propriétaire du Rocher-Portail et de la Ballue, conseiller proche d’Henri IV en épousant sa fille Jeanne de Ruellan. Promu gouverneur de Fougères en 1615. Décrit comme violent, orgueilleux, tyrannique et cruel. Lors de la session des Etats de Bretagne à Rennes en 1617, il défit en duel le baron de Nevet pour des questions de préséance. Jacques II du Nevet est baron d’une ancienne seigneurie de Cornouaille dont la famille protestante s’est engagée en faveur d’Henri IV pendant la Ligue. Pour le remercier, le roi le fait gouverneur du Faou et de l’Île Tristan à Douarnenez.
      Ce jour de la Saint-Simon 1616, à la sortie des Etats, Guémadeuc défie du Nevet et le tue. Poursuivi par la justice, il se réfugie dans son château de Fougères et va jusqu’à combattre les troupes royales. Se livrant finalement au roi, il est condamné à avoir la tête tranchée en place de Grève à Paris en 1617.

1616 – Le duel d’entre le marquis de Guémadeuc et le baron de Nevet

12/03/2023
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    • Le 1er mai 1633, comme dans toutes les villes de Bretagne, la foule trépigne d’impatience à l’idée d’assister au concours du Papegault. On s’entraîne à l’arc, à l’arbalète, à l’arquebuse ou au mousquet afin d'abattre le perroquet factice fait de bois ou de carton, dit papegault, hissé au bout du poteau dominant les remparts de la ville. Cette tradition remonte au XVe siècle, le vainqueur se voit couronné roi et bénéficie de prérogatives et d’avantages fiscaux pendant une année. Pour autant, l’édition de 1633 risque de ne pas avoir lieu ! La communauté de ville craint la forte assemblée qui résulterait des festivités et qui aggraverait les risques de peste sévissant dans le royaume. Alors que le collège a été fermé, les élèves renvoyés chez eux, la garde doublée aux portes de la ville, finalement l’assemblée décide du maintien de l’évènement toutefois en prenant certaines dispositions : 2 commis seront nommés dans chaque quartier dressant l’état des malades et interdiction sera faite aux médecins, prêtres et autres d’aller les voir sans l’avis des commis sous peine de 50 £ d’amende. Le vin coulant à flot, les précautions ne sont plus qu'un souvenir, au grand dam des médecins !

      Figurants : Mathieu Heckenroth, Samuel Charles, Emmanuelle Blanchard, Pierre Frebault, Raphaël, Aurélie et Louise Dudonné, Jean-Yves et Danièle Danielo, Sélène Prosper.
      Site : Remparts de Vannes

1633 - Le nouveau roi du papegault félicité chaleureusement par les vannetais

07/08/2022
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1625 - Le corps de garde

07/08/2022
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1625 - Le corps de garde

07/08/2022
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1625 - Le corps de garde

07/08/2022
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    • Ayant fui précipitamment l’Angleterre en proie à la Révolution de Cromwell, la reine Henriette de France, fille d’Henri IV et épouse du roi Charles Stuart, débarque sur la côte du Léon et entame un voyage à travers l’ouest puis le sud de la Bretagne pour rejoindre Paris. La reine est somptueusement accueillie et chaque ville traversée organise une entrée triomphale relatée par les gazettes. Sur son chemin d’exil, elle décide de faire une halte au couvent des pères Carmes de Sainte-Anne-d’Auray accompagnée de ses deux dames de compagnie et du marquis de Molac, Sébastien de Rosmadec qui ne la lâche pas d’une semelle depuis Hennebont. Le Révérend Père Yves de Saint Calixte la reçoit en son couvent, le temps d’un repos avant de rejoindre Vannes.

1644 – L’exil d'Henriette de France

21/10/2019
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    • Ayant fui précipitamment l’Angleterre en proie à la Révolution de Cromwell, la reine Henriette de France, fille d’Henri IV et épouse du roi Charles Stuart, débarque sur la côte du Léon et entame un voyage à travers l’ouest puis le sud de la Bretagne pour rejoindre Paris. La reine est somptueusement accueillie et chaque ville traversée organise une entrée triomphale relatée par les gazettes. Sur son chemin d’exil, elle décide de faire une halte au couvent des pères Carmes de Sainte-Anne-d’Auray accompagnée de ses deux dames de compagnie et du marquis de Molac, Sébastien de Rosmadec qui ne la lâche pas d’une semelle depuis Hennebont. Le Révérend Père Yves de Saint Calixte la reçoit en son couvent, le temps d’un repos avant de rejoindre Vannes.

      Modèles et costumes : Barbara de Weg, Marie-Amélie Macé, Bronwen Edwards, Geoffrey Mariano, Stéphane Kervinio, David de Roscoat - Costumes : Barbara de Weg, Association Saint-Paul-du-Bois
      Site : Cloître de Sainte-Anne d’Auray (56)

1644 – L’exil d'Henriette de France

21/10/2019
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    • Le Sr Bigot de Villiers, riche marchand du port de Vannes, a la santé fragile et tombe malade en 1651. Remis aux soins de sa mère et de son beau-père, le malade bénéficie de l’aide de médecins et d’apothicaires, lesquels prescrivent un traitement des plus spéciaux. Hippocrate, le père de la médecine avait affirmé la primauté de l’alimentation dans la santé, mais il semble que les médecins aient oublié l’aspect diététique de ses conseils. Ainsi était ordonné quatre à cinq fois par semaine : deux perdrix, un gigot de mouton, un chapon et un jarret de veau. Il semble que le remède lui ait été fatal, ayant pu retrouver ces informations dans les dettes de sa succession. Il est fort possible que cette ordonnance pantagruélique ait pu faire le bonheur de certains !

      Site : Chambre d’Anne de Goulaines au manoir du Plessix-Josso, merci à Maxence Leridez et Mme Salmon-Le Gagneur
      Costumes : Association Saint-Paul-du-Bois
      Modèles : Olivier Hoarau, Jean-Yves Danielo, Michel Danielo, Joëlle Danielo et Daniele Danielo

1651- Quand l'appétit va tout va

07/07/2021
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1651 - C'est grave docteur ?

07/07/2021
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    • A Vannes, le jésuite Adrien Daran fait part de sa mission en Nouvelle-France (Canada) à Catherine et Claude de Francheville. Né à Rouen en 1615, il arrive en Nouvelle-France le 6 août 1646 et part de Québec pour le territoire Huron. Il s’installe au sein de la mission Saint-Charles sous la direction des pères Lalement et Brébeuf. La guerre des Fourrures opposant Hurons et Iroquois bat son plein. Le 16 mars 1649, Daran est capturé au cours d’une attaque en compagnie de Lalement, de Brébeuf et des indiens convertis. Sous les yeux de Daran, Lalement et Brébeuf sont martyrisés à mort. Le religieux est relâché et rapatrié en France en 1650. Il s’installe à Vannes, ville où l’influence exercée par ses frères Jésuites est très forte. C’est là qu’il rencontre Catherine et Claude de Francheville qui font partie de l’élite locale. Le trio deviendra un puissant vecteur de la Contre-Réforme à Vannes.

      Site : Cabinet des pères du désert à Château-Gaillard – musées de Vannes (56)
      Modèles et costumes : Aurore Souleyras, Samuel Charles et Philippe Calbo.

1660 - Récit de Nouvelle-France

07/07/2017
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    • En épousant en 1644 un membre de la vieille noblesse bretonne, Marie de Rabutin-Chantal devient Madame de Sévigné. Veuve en 1651, elle hérite de nombreux domaines dont celui des Rochers-Sévigné près de Vitré et effectue plusieurs séjours en Bretagne qu’elle relate dans ses fameuses lettres. Grande amie du duc de Chaulnes, le gouverneur de Bretagne, elle se tient informée des révoltes populaires des Bonnets Rouges et du Papier Timbré, qui secouent la province en 1675. La répression est terrible. Fin août, les troupes qui ont ravagé le Palatinat en Allemagne arrivent en Bretagne et mettent à sac les villages traversés. Les bourgeois sont surchargés de taxes. Une grande rue de Rennes est rasée, la population bannie, violée, torturée. Le parlement est exilé à Vannes. Dans ses lettres, avec un mépris tout aristocratique, la marquise exprime son mépris des Bretons, mais les évènements finissent par la toucher « Cette province a grand tort, mais elle est rudement punie au point de s'en remettre jamais. »

      Modèles et costumes : Bénédicte Hoarau-Beaumin, Erik Martin, Lorenzo Bello et Katell Noël - Midnight Première
      Site : Château du Rocher-Portail – Maen Roch (35)

1675 - Mme de Sévigné et le duc de Chaulnes

02/11/2018
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    • En 1674, un évènement fâcheux va décupler une haine viscérale et déjà séculaire entre deux familles nobles de Carhaix. Charles de Persin, marquis de Montgaillard seigneur en son château de Tymeur alors commandant du régiment de Champagne roue de coups de canne le lieutenant-colonel de Quengo frère du Sieur de Pont-gan seigneur du château de Kergoët. Pour ce geste, Montgaillard est révoqué et revient à Carhaix l’année suivante quand éclate la révolte des Bonnets Rouges. L’ancien commandant joue alors un rôle de médiateur entre les révoltés et le pouvoir royal. Les châteaux brûlent les uns après les autres sauf ceux du Tymeur et de Kergoët. Pont-gan soupçonne Montgaillard d’être de connivence avec les Bonnets Rouges en hébergeant les fuyards et reçoit du gouverneur de Bretagne, le duc de Chaulnes, l'ordre d’arrêter Montgaillard. Pont-gan arrivé au Tymeur est renvoyé sèchement, amplifiant sa fureur. Le 12 septembre 1675 le marquis déjeune au Tymeur avec des amis. Le repas terminé, il les informe qu'il doit rencontrer le sieur de Pauliac commandant des troupes du roi en garnison à Carhaix. Accompagné d'un prêtre et d'un serviteur, les trois hommes à cheval sont en chemin quand ils tombent nez-à-nez avec le sieur de Pontgan et Bernard de Beaumont. Tirant son pistolet, Pont-gan lui porte deux coups d’épée dans le dos, le faisant tomber de cheval. Pont-gan lui assène un troisième coup qui le traverse mortellement et s’acharne sur le corps de Montgaillard. Le père Touchard est lui aussi assassiné.

      Site : Maison du Sénéchal, Carhaix
      Figurants : Anthony Guillemot, Clément Perrichot, Kentigwern Jaouen, Vincent Lepage et Fabrice Patin

1675 - L'assassinat de Montgaillard

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1675 - Au siècle d'Or

02/11/2018
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    • Le sieur Pierre de Lescouët, grand officier de la Chambre des Comptes, ancien chambellan de Monsieur, frère du Roi, vient d’achever son château du Boschet en 1680. Hélas, il est déjà obligé de le quitter pour assister aux sessions du parlement de Bretagne, non plus à Rennes mais à Vannes où les parlementaires ont été exilés en guise de punition après les révoltes des Bonnets Rouges et du Papier Timbré. A Vannes, il n’y a rien pour divertir cette aristocratie. Du jour au lendemain, il a fallu loger cinq mille personnes pour une ville qui en compte dix mille. La vision d’une population entassée, d’une ville à l’aspect médiéval et sous-équipée ne l’enchante guère, il va falloir pourtant quitter toute la douceur de vivre du Boschet.

1680 - La rentrée parlementaire du sieur de Lescouët

28/10/2019
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    • Le sieur Pierre de Lescouët, grand officier de la Chambre des Comptes, ancien chambellan de Monsieur, frère du Roi, vient d’achever son château du Boschet en 1680. Hélas, il est déjà obligé de le quitter pour assister aux sessions du parlement de Bretagne, non plus à Rennes mais à Vannes où les parlementaires ont été exilés en guise de punition après les révoltes des Bonnets Rouges et du Papier Timbré. A Vannes, il n’y a rien pour divertir cette aristocratie. Du jour au lendemain, il a fallu loger cinq mille personnes pour une ville qui en compte dix mille. La vision d’une population entassée, d’une ville à l’aspect médiéval et sous-équipée ne l’enchante guère, il va falloir pourtant quitter toute la douceur de vivre du Boschet.

      Modèles et costumes : Olivier de Narnaud, Solène Dumas, Arnaud Le Ray et Michel Segalou - Association Saint-Paul-du-Bois et Olivier de Narnaud
      Site : La chambre rouge du château du Boschet – Bourg-des-Comptes (35)

1680 - La rentrée parlementaire du sieur de Lescouët

28/10/2019

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