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Bas Moyen-âge (1066-1341)

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    • L’hagiographie bretonne (Histoire des saints) de l’époque carolingienne prouve que la Manche était une véritable autoroute au Haut-Moyen-Âge. Bien que fortement chahutées par les vikings à la fin du millénaire, les relations entre bretons et saxons ne se brisèrent pas et les hommes possessionnés des deux côtés de la Manche assuraient régulièrement la traversée afin de protéger leurs intérêts à l’instar de Raoul de Gaël, au début du XIe siècle, vassal du duc de Bretagne et conseiller du roi anglais Edouard le Confesseur puis de Guillaume le Conquérant, et seigneur du comté d’East-Anglia (Norfolk et Suffolk actuels). Le nouveau roi anglo-normand vainqueur à Hastings (1066) récompensa ses alliés Bretons par des centaines de fiefs, comme les Dinan, les Stewart futurs Stuart britanniques. Rapidement, il devenait plus intéressant de s’élever socialement sur la grande île que sur le continent.

      Site : Kerlouan
      Bateau : Le Brioc avec Ar Soudarded

1067 – Des bretons des deux côtés de la Manche

06/06/2021
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    • 7360 x 4912 pixels
    • L’hagiographie bretonne de l’époque carolingienne prouve que la Manche était une véritable autoroute au Haut-Moyen-Âge. Bien que fortement chahutées par les vikings à la fin du millénaire, les relations entre bretons et saxons ne se brisèrent pas et les hommes possessionnés des deux côtés de la Manche assuraient régulièrement la traversée afin de protéger leurs intérêts à l’instar de Raoul de Gaël, au début du XIe siècle, vassal du duc de Bretagne et conseiller du roi anglais Edouard le Confesseur puis de Guillaume le Conquérant, et seigneur du comté d’East-Anglia (Norfolk et Suffolk actuels). Le nouveau roi anglo-normand vainqueur à Hastings (1066) récompensa ses alliés Bretons par des centaines de fiefs, comme les Dinan, les Stewart futurs Stuart britanniques. Rapidement, il devenait plus intéressant de s’élever socialement sur la grande île que sur le continent.

      Site : Kerlouan
      Bateau : Le Brioc avec Ar Soudarded

1067 – Des bretons des deux côtés de la Manche

06/06/2021
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    • Au XIème siècle, l'Hôpital-Camfrout est le siège d’un prieuré et d'une aumônerie, dépendant de l'abbaye de Landévennec. L’asile de charité et aumônerie est créé en 1072 en bordure de voie romaine, par Justinius, abbé de Landévennec, sous le nom de Notre-Dame de Caristan. Les moines fondent sans doute un genre d'hostellerie pour héberger les voyageurs qui depuis l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre, parfois arrivés d'Irlande et d'Ecosse, se rendent à Landévennec et continuent plus au sud, vers Rocamadour ou Saint-Jacques-de-Compostelle. Vêtu d'une somptueuse chasuble en soie, muni de son tau, symbole de son statut d'abbé, d'un geste il bénit l'établissement.

      Site : Village médiéval de Pont-Croix
      Modèle et costume : Letavia

1072 - Justinius abbé de Landévennec fonde ND de Caristan à destination des pélerins

03/04/2021
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    • Le but est proche, dominant les méandres de l’Aulne, un moine se dirige vers le monastère de Landévennec, l’un des plus anciens du duché. Attiré par le prestige de l’abbaye, il vient proposer une relique de tout premier ordre, une cloche à main ayant appartenu à un saint homme des premiers temps de la Bretagne chrétienne au Ve ou VIe siècle. Ce type de cloche est une spécificité des pays celtiques, on en trouve en Ecosse, en Irlande, au Pays de Galles et bien sûr en Bretagne où il n’en reste que six aujourd’hui : celle de saint Goulven à Goulien, de saint Ronan à Locronan, de Saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, de saint Symphorien à Paule, de saint Mériadec à Stival et enfin de saint Guirec conservée aujourd’hui au musée de l’Abbaye de Landévennec. La cloche à main a une importance symbolique pour son propriétaire. Pour autant, aucune de ces cloches n’est contemporaine des saints à qui on les a attribuées. Ces figures du christianisme celtique ont toutes vécu entre le Ve et le VIIe siècles alors que leurs instruments datent entre le IXe et le XIe siècle. Au XIIe siècle, les reliques sont très convoitées et s’arrachent à prix d’or, et leurs vertus miraculeuses propres à soigner la surdité ou les maux de tête assurent la réputation et les revenus d’une église.

      Site : Landévennec
      Modèle : Letavia avec Pierre Gestin
      Costume : Fabrice Esnault
      Cloche de saint-Guirec Landévennec XIe siècle

1100 - Cloche à main et fausse relique

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    • 7360 x 4912 pixels
    • Le but est proche, dominant les méandres de l’Aulne, un moine se dirige vers le monastère de Landévennec, l’un des plus anciens du duché. Attiré par le prestige de l’abbaye, il vient proposer une relique de tout premier ordre, une cloche à main ayant appartenu à un saint homme des premiers temps de la Bretagne chrétienne au Ve ou VIe siècle. Ce type de cloche est une spécificité des pays celtiques, on en trouve en Ecosse, en Irlande, au Pays de Galles et bien sûr en Bretagne où il n’en reste que six aujourd’hui : celle de saint Goulven à Goulien, de saint Ronan à Locronan, de Saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, de saint Symphorien à Paule, de saint Mériadec à Stival et enfin de saint Guirec conservée aujourd’hui au musée de l’Abbaye de Landévennec. La cloche à main a une importance symbolique pour son propriétaire. Pour autant, aucune de ces cloches n’est contemporaine des saints à qui on les a attribuées. Ces figures du christianisme celtique ont toutes vécu entre le Ve et le VIIe siècles alors que leurs instruments datent entre le IXe et le XIe siècle. Au XIIe siècle, les reliques sont très convoitées et s’arrachent à prix d’or, et leurs vertus miraculeuses propres à soigner la surdité ou les maux de tête assurent la réputation et les revenus d’une église.

      Site : Landévennec
      Modèle : Letavia avec Pierre Gestin
      Costume : Fabrice Esnault
      Cloche de saint-Guirec Landévennec XIe siècle

1100 - Cloche à main et fausse relique

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    • Après cinq ans d’aventure en Orient où les chevaliers ont fondé les Etats latins et pris Jérusalem, vient le temps du retour. Ils ne sont pas tous issus de la haute noblesse, certains sont également des chevaliers-paysans. Les uns s’embarquent pour la Méditerranée, les autres traversent la Syrie et l’Empire byzantin. Le duc Alain IV Fergent revient en Bretagne en août 1101, les autres suivent et « leur retour est regardé comme un miracle ».
      Pendant leur absence il a fallu s’occuper des champs, des domaines, des commerces, et les femmes ont vu leur pouvoir grandir au sein de la société féodale. A la tête de leurs fiefs, elles ont été protectrices et diplomates. Au-delà du statut des femmes, les croisades ont modifié bien des aspects de la société occidentale, ouvrant de nouvelles perspectives : l’échange des connaissances, la marine et le commerce des produits d’Orient, l’hygiène, les modes d’habillement et d’alimentation.

      Modèles et costumes : Milites Pagenses, Historia Normannis. Cheval : Calypso
      Site : Melrand, Village de l’An Mille (56)

1102 - Le retour de croisade

03/02/2019
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    • 4912 x 7360 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4140 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4140 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4912 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4140 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4912 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 4912 x 7360 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • 7360 x 4912 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

20/08/2023
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    • 7360 x 4912 pixels
    • Au XIIe siècle, 90% de la société médiévale relève de la paysannerie, Le groupe paysan est constitué de quelques chevaliers-paysans (milites), une minorité de serfs et une grande majorité de paysans libres (vilains). La Bretagne est à l’époque une zone d’habitat dispersé, bordée de terres et de landes incultes, parfois ces zones sont regroupées en frairies comme dans le vannetais. Les fouilles archéologiques du village de Lann Gouh à Melrand ont révélé des activités céréalières et d’élevage. Comme partout en Europe, l’optimum climatique a entraîné une croissance démographique indéniable à partir de 1050 ainsi qu’un développement technologique, notamment en matière de traction animale. La vie y est rythmée par les évènements saisonniers de la nature, le soleil et la liturgie des heures et en septembre vient le temps du labourage et des semailles. Le paysan laboure peu profondément à l’aide d’une charrue (avec roues à la différence de l’araire qui est moins efficace) tractée ici par deux bœufs de petite taille, de race rustique et à cornes courtes.
      Figurants : Milites Pagenses
      Site : Asnières sur Vègres (72)

1127 - Labour des champs

19/08/2023
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    • A cinquante ans, Abélard accepte de devenir abbé de Saint-Gildas de Rhuys. Une abbaye au bout du monde pour ce clerc, le plus connu de son temps à cause de ses amours avec Héloïse plutôt que pour ses recherches philosophiques pourtant hardies. Professeur auprès du milieu parisien aristocratique, il enseigne les arts libéraux et la théologie. Connu pour son caractère intransigeant, il a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour hérésie. C’est pour fuir les menaces des hautes sphères parisiennes qu’il consent à devenir abbé mais la déception est profonde. Il critique l'indiscipline des religieux, l’environnement et le climat. Il est sans revenus, les moines le persécutent et tentent même de l’empoisonner. Abélard ne cesse de s’apitoyer sur son sort. Craignant pour sa vie, il s’enfuit en 1133.

      Modèle et costume : Patrice Etoc - Costumes-sur-Seine
      Site : Le Grand-Mont - Saint-Gildas-de-Rhuys (56)

1128 - Les lamentations d'Abélard

19/02/2019
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    • A cinquante ans, Abélard accepte de devenir abbé de Saint-Gildas de Rhuys. Une abbaye au bout du monde pour ce clerc, le plus connu de son temps à cause de ses amours avec Héloïse plutôt que pour ses recherches philosophiques pourtant hardies. Professeur auprès du milieu parisien aristocratique, il enseigne les arts libéraux et la théologie. Connu pour son caractère intransigeant, il a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour hérésie. C’est pour fuir les menaces des hautes sphères parisiennes qu’il consent à devenir abbé mais la déception est profonde. Il critique l'indiscipline des religieux, l’environnement et le climat. Il est sans revenus, les moines le persécutent et tentent même de l’empoisonner. Abélard ne cesse de s’apitoyer sur son sort. Craignant pour sa vie, il s’enfuit en 1133.

1128 - Les lamentations d'Abélard

19/02/2019
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    • Hervé II est vicomte de Léon au milieu du XIIe siècle et a toujours été un opposant farouche au pouvoir Plantagenêt naissant. Le roi d’Angleterre Henri II prend alors de plus en plus d’importance au détriment de son ancien protégé le duc de Bretagne Conan IV. Le vicomte du Faou sur ordre d’Henri II capture par ruse Hervé II de Léon. Enfermé à Châteaulin, il est libéré par les troupes de son fils et du duc de Bretagne. Eudon du Faou est à son tour emprisonné au château de Daoulas où il meurt de mauvais traitements, privé d’eau et de nourriture. À la suite de cet évènement, la forteresse rentre dans le domaine ducal.

      Modèle et costume : Milites Pagenses et Letavia
      Site : Pont-Croix 1358 (29)

1163 – Le vicomte du Faou emprisonné dans le château de Daoulas

05/07/2020
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    • Constance hérite de la Bretagne à l’âge de cinq ans en 1166. Le duché est sous la tutelle d’Henri II Plantagenêt, qui contrôle un territoire allant de l’Ecosse aux Pyrénées. Ce dernier la fiance à son troisième fils Geoffroy. Elle passe ses jeunes années à la cour d’Henri II et d’Aliénor d’Aquitaine, baignée dans une culture marquée par la légende arthurienne. Le couple devenu adulte et à la tête de la Bretagne cherche à se détacher de la tutelle paternelle mais Geoffroy meurt à Paris dans un tournoi. Il laisse deux enfants : une fille Aliénor et un fils prénommé Arthur. Le choix de ce prénom est un défi politique. Selon la coutume, l’enfant aurait dû recevoir le prénom d’Henri, celui de son grand-père, mais le nom d’Arthur ravive l’espoir breton en prédisant le retour du roi légendaire. Les faits qui suivent font de lui l’héritier légitime des territoires Plantagenêt réunissant les peuples celtiques. Constance gratifie de nombreuses abbayes. En mai 1189, à Saint-Gildas-de-Rhuys, après avoir assisté à un office, elle octroie une charte à l'abbaye bénédictine, ainsi qu’une donation pour le salut des âmes de son père et de Geoffroy.

      Modèles et costumes : Tiska Louve, Stéphanie Roumégous, Laureen Keravec, Centre de l’Imaginaire Arthurien - Calligraphie : Olivier Morel
      Site : Eglise de Saint-Tudy en Loctudy (29)

1189 – Constance de Bretagne

23/02/2019
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23/02/2019
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07/05/2023
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    • 1196, la situation est critique pour le jeune duc Arthur Ier de Bretagne, alors âgé de dix ans. Le duché est ravagé par les troupes de Richard Cœur de Lion, sa mère la duchesse Constance est prisonnière de son époux, un baron anglo-normand. L’évêque de Vannes Guethennoc, tuteur du jeune Plantagenêt, décide de réunir les barons bretons à Saint-Malo-de-Beignon en lisière de la forêt de Brocéliande, afin qu'ils prêtent serment de fidélité à Arthur. La symbolique du lieu est importante car le jeune héritier incarne l’espoir breton. Geoffroy de Monmouth a prédit dans les Prophécies de Merlin, le retour du roi et Arthur est considéré comme le successeur légitime de son oncle Richard si ce dernier n’a pas d’héritier. Duc de Bretagne, héritier du royaume Plantagenêt, il donnerait vie à la légende en régnant sur tous les pays celtiques. Le destin sera tout autre, brisé par son oncle Jean sans Terre quelques années plus tard.

      Modèles et costumes : La Mesnie de Goëlo, L’Hermine à la Croix d’Argent, Ronan du Nevet et Tamlin.
      Site : Centre de l’Imaginaire Arthurien, Château de Comper (56)

1196 - L'espoir breton

01/11/2019
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    • En épousant la duchesse Alix de Bretagne, Pierre Mauclerc devient régent et duc de Bretagne en 1213. Ce prince capétien est un fidèle du roi de France jusqu’à la régence de Blanche de Castille en 1227. A cette date il se rebelle contre l’autorité royale et se rapproche du roi d’Angleterre, la rupture est consommée. Privé du bail du duché pour félonie, il perd le soutien des barons bretons. Le roi de France Louis IX (saint Louis) n’a plus qu’à pénétrer avec beaucoup de facilité en Bretagne, l’armée royale étant supérieure en nombre. En juin 1231, les troupes de Pierre Mauclerc attaquent l’arrière-garde à Fougères, causant de fortes pertes à Louis IX. Toutefois, après quelques années de lutte, Mauclerc fait sa soumission pure et simple au roi de France.

      Modèles et costumes : La Confrérie de Coëtquen
      Site : Château de Fougères (35)

1231 - Les troupes de Pierre Mauclerc

23/06/2019
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    • Les archives de Loire-Atlantique possèdent un document daté de 1235 écrit en hébreu et en latin concluant un différend entre « Creisson et Bonostru, juifs de Guérande » et Geoffroy prieur de Donges, ce dernier étant déclaré affranchi de toutes dettes. Il semble que l’accord ait été fait dans les règles, les témoins étant chrétiens et juifs (sénéchal, prêteurs, chevaliers, clercs).
      Poussés par les chrétiens à se tourner vers le métier de prêteur, les juifs d’Occident ont un rôle essentiel dans le développement économique breton au XIIIe siècle : importation de meilleurs crus, essor de la production de sel, développement des ports et d’une marine de commerce. Des fonds importants deviennent indispensables aux échanges.
      Il semble que des communautés juives se soient constituées dans l‘Ouest depuis le Ve siècle. L’acte de 1235 prouve qu’elles sont suffisamment nombreuses et intégrées dans le duché. Mais l’église condamne depuis longtemps tout paiement d’intérêt sur un prêt. Sous la pression des Etats en 1240, le duc Jean Ier ordonne le bannissement d’une communauté pourtant implantée depuis des siècles. L’expulsion des juifs permettait aux nobles et aux bourgeois de se débarrasser de concurrents ou d’effacer un passif mais leur départ provoque une pénurie monétaire qui affecte l’économie au siècle suivant.

      Modèles et costumes : La Confrérie de Coëtquen
      Site : château de Fougères (35)

1235 - Un accord entre juifs et chrétiens de Nantes

22/06/2019
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    • Henri d’Avaugour, comte de Goëlo, associé à d’autres seigneurs du comté, fonde la chapelle de Kermaria en 1240 à son retour de Palestine en remerciement à la vierge pour sa protection. Henri est l’un des plus puissants nobles de Bretagne. Fils aîné d’Alain de Goëlo, il n’a que 7 ans à la mort de son père mais est déjà fiancé à la duchesse Alix âgée de 12 ans. Le duché lui est alors promis, ce que le roi de France voit d’un mauvais œil. Philippe Auguste rompt les fiançailles pour le remplacer par un prince capétien Pierre de Dreux dit Mauclerc. Malgré une rivalité opposant les deux hommes pendant 30 ans, le 24 juin 1239, Avaugour et Mauclerc vont embarquer ensemble pour prendre part à la croisade dite « des barons ». Le 2 novembre, environ 4000 chevaliers débarquent à Acre. Après deux années passées en Terre sainte, la croisade des barons est un succès diplomatique restant toutefois fragile. Les fondations de chapelles se multiplient au retour des croisades du XIIIe siècle.

      Modèles et costumes : La Mesnie de Goëlo et Ronan du Nevet
      Site : Chapelle de Kermaria an Isquit - Plouha

1240 - La fondation de Kermaria an Iskuit au retour de croisade

23/02/2020
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    • En 1203, le jeune duc Arthur Ier de Bretagne est assassiné par le roi d’Angleterre Jean sans Terre qui envahit le duché afin d’en prendre le contrôle mais face au refus des Bretons, Jean opère un demi-tour et incendie au passage la cathédrale de Dol. Pris de remords, il finance sa reconstruction qui s’étale sur tout le XIIIe siècle dans un style anglo-normand. Rappelons qu’entre 848 et 1199, Dol avait été le siège d’un archevêché de Bretagne contesté par celui de Tours, faisant de Dol la capitale religieuse du duché. Le retour de l’église bretonne dans l’orbite française ne se fait pas sans espoir de la part de l’évêque de Dol de reporter un jour le pallium. En 1280, Thibault de Pouancé est élu évêque de Dol, c’est un proche du roi de France. C’est sous son épiscopat qu’est réalisée la maîtresse-vitre du chevet plat de la cathédrale et qu’elle est célébrée, achevant l’intérieur de la cathédrale. Le style est rayonnant, composé de huit lancettes trilobées, elles-mêmes surmontées de quadrilobes, commémorant la vie des saints et des anciens archevêques de Dol, chacun revêtu du pallium que Thibault de Pouancé rêvait de revêtir. Son espoir sera douché l’année suivante à la nomination à l’archevêché de Tours de Renaud de Montbazon.
      Site : Cathédrale de Dol-de-Bretagne
      Figurants : Maisnie de Goëlo, Les Compaignons de Braello, La Confrérie de Coëtquen

1290 - Thibaut de Pouancé consacre la cathédrale de Dol de Bretagne

22/10/2023
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    • En 1203, le jeune duc Arthur Ier de Bretagne est assassiné par le roi d’Angleterre Jean sans Terre qui envahit le duché afin d’en prendre le contrôle mais face au refus des Bretons, Jean opère un demi-tour et incendie au passage la cathédrale de Dol. Pris de remords, il finance sa reconstruction qui s’étale sur tout le XIIIe siècle dans un style anglo-normand. Rappelons qu’entre 848 et 1199, Dol avait été le siège d’un archevêché de Bretagne contesté par celui de Tours, faisant de Dol la capitale religieuse du duché. Le retour de l’église bretonne dans l’orbite française ne se fait pas sans espoir de la part de l’évêque de Dol de reporter un jour le pallium. En 1280, Thibault de Pouancé est élu évêque de Dol, c’est un proche du roi de France. C’est sous son épiscopat qu’est réalisée la maîtresse-vitre du chevet plat de la cathédrale et qu’elle est célébrée, achevant l’intérieur de la cathédrale. Le style est rayonnant, composé de huit lancettes trilobées, elles-mêmes surmontées de quadrilobes, commémorant la vie des saints et des anciens archevêques de Dol, chacun revêtu du pallium que Thibault de Pouancé rêvait de revêtir. Son espoir sera douché l’année suivante à la nomination à l’archevêché de Tours de Renaud de Montbazon.
      Site : Cathédrale de Dol-de-Bretagne
      Figurants : Maisnie de Goëlo, Les Compaignons de Braello, La Confrérie de Coëtquen

1290 - Thibaut de Pouancé consacre la cathédrale de Dol de Bretagne

22/10/2023